L’administration pénitentiaire sud-africaine a annoncé vendredi que l’athlète Oscar Pistorius, qui a passé près de neuf ans derrière les barreaux pour le meurtre de sa petite amie, avait bénéficié d’une libération conditionnelle et qu’il était désormais de retour chez lui.
La libération de Pistorius n’a pas été précisée par le gouvernement. La nouvelle est tombée vers 8h30, indiquant que le coureur olympique, bien connu pour être doublement amputé, avait été libéré tôt dans la matinée du centre correctionnel d’Atteridgeville, à Pretoria, en Afrique du Sud.
Depuis qu’il a tué sa petite amie Reeva Steenkamp le jour de la Saint-Valentin 2013, Pistorius a purgé près de neuf ans de sa peine de treize ans et cinq mois pour meurtre. En novembre, il a obtenu sa libération conditionnelle.
En Afrique du Sud, la libération conditionnelle est accordée aux grands délinquants qui ont purgé au moins la moitié de leur peine.
Dans une brève déclaration annonçant la libération de Pistorius, l’administration pénitentiaire a indiqué qu’elle avait “pu confirmer qu’Oscar Pistorius bénéficie d’une libération conditionnelle à compter du 5 janvier 2024″. Il a été admis dans le système de correction communautaire et est maintenant chez lui”.
Un fourgon de police a été aperçu garé devant la villa de l’oncle de Pistorius, dans la banlieue cossue de Waterkloof, à Pretoria, où il était censé résider initialement.
Les responsables de l’administration pénitentiaire avaient déclaré que Pistorius ne serait pas “exhibé” et que l’heure de sa libération ne serait pas connue à l’avance, afin de le soustraire aux projecteurs qui le suivent depuis que, le 14 février 2013, il a abattu Steenkamp de plusieurs balles à travers la porte des toilettes de sa maison.
