La Commission électorale indépendante a décidé que Jacob Zuma, l’ancien président de l’Afrique du Sud, n’était pas éligible aux prochaines élections. L’ancien président peut faire appel de cette décision jusqu’au 2 avril.
Lors d’une conférence de presse tenue le jeudi 28 mars, la commission a déclaré qu’elle avait maintenu une protestation contre la candidature de Zuma aux élections du 29 mai.
Zuma a été condamné à 15 mois de prison en juillet 2021 pour avoir désobéi à une décision de justice l’enjoignant de se présenter devant une commission d’enquête judiciaire chargée d’examiner les allégations de corruption formulées sous son administration entre 2009 et 2018. Au bout de deux mois, il a bénéficié d’une libération conditionnelle pour raisons médicales et a été autorisé à purger le reste de sa peine en étant assigné à résidence.
Selon la Constitution sud-africaine, une personne condamnée à plus d’un an de prison, sans possibilité d’amende, n’est pas autorisée à exercer une fonction publique.
Lorsque M. Zuma a été interrogé sur les nombreuses allégations de corruption tout au long de son règne, en particulier sur le rôle joué par une famille indienne, les Guptas, qui aurait été en mesure d’influencer les nominations au sein de son cabinet, il a brusquement quitté la salle d’audience avec son équipe d’avocats.
Zuma, 81 ans, peut faire appel de la décision de la commission jusqu’au 2 avril.
Après avoir critiqué le Congrès national africain (ANC), qu’il dirigeait auparavant, il est devenu le visage d’un nouveau parti politique, le Parti uMkhonto weSizwe (MK), qui pourrait jouer un rôle important dans les prochaines élections en Afrique du Sud.
