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Tuesday, October 8, 2024

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Sénégal : Le Président Bassirou Diomaye Dissout L’Assemblée Nationale en Même Temps Que Le Parlement

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Le président sénégalais Bassirou Diomaye a dissous l’Assemblée nationale après des semaines de tensions croissantes entre le gouvernement et le Parlement, contrôlé par l’opposition. Bien que cette décision satisfasse les désirs des partisans du président, les citoyens sénégalais sont divisés sur la question.

L’observatrice locale Aïssatou Diallo affirme que cette décision est intentionnelle : « S’ils dissolvent l’Assemblée, c’est parce qu’ils estiment que cela sert leurs intérêts. » Cependant, il faut donner au nouveau gouvernement suffisamment de temps pour mettre en œuvre son plan pour le bien du peuple.

Les partisans de la décision, comme Seydou Sow, soutiennent que, compte tenu de l’état actuel de la politique, la décision est non seulement légale mais aussi essentielle. « L’Assemblée ne soutenant plus les objectifs du président, la dissolution du Parlement est une décision sage. Il n’a enfreint aucune loi », a fait remarquer Sow.

L’opposition, quant à elle, considère cette décision comme un stratagème. Ils ont exprimé leurs inquiétudes quant à la rapidité avec laquelle les élections sont programmées et ont remis en question la légitimité de l’abandon de la loi controversée sur le parrainage.
La stratégie du président a été remise en question par le député de l’opposition Moussa Diakhaté, qui a déclaré : « Ils veulent des élections dans 60 jours, mais quid de la loi sur le parrainage ? Où est l’avis du Conseil constitutionnel ? C’est juste une autre façon de manipuler l’opinion publique et de tricher lors des prochaines élections. »

Les enjeux sont très élevés alors que le pays se prépare aux élections législatives du 17 novembre. L’opposition entend faire valoir un accord de partage du pouvoir, mais les experts indiquent qu’elle aura du mal à y parvenir. Dans le système électoral sénégalais où le vainqueur rafle tout, l’analyste politique André Bakhoum prévient que la dispersion des listes d’opposition pourrait jouer en faveur du gouvernement.

“Si la nouvelle majorité émergente se maintient après mars 2024, l’opposition devra repenser sa stratégie pour s’adapter”, a déclaré Bakhoum.

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