Selon l’ONU, plus de 80 000 personnes ont quitté la ville de Rafah, au sud de Gaza, depuis lundi, car les chars israéliens seraient massés près des zones peuplées tout en étant continuellement bombardés.
Des factions palestiniennes armées ont déclaré leur intention de viser les troupes israéliennes à l’est. Selon l’armée israélienne, ses forces terrestres mènent des “activités ciblées” dans l’est de Rafah.
L’ONU a également lancé un avertissement, déclarant qu’elle ne parvenait pas à s’approvisionner par les frontières locales et que la nourriture et le carburant commençaient à manquer.
Au début de leur opération, les troupes israéliennes ont pris le contrôle du point de passage de Rafah avec l’Égypte et l’ont fermé. Pendant ce temps, l’ONU a déclaré qu’il était trop risqué pour son personnel et ses camions de se rendre au point de passage de Kerem Shalom avec Israël, qui venait de rouvrir.
Cela s’est produit alors que le président américain Donald Trump a menacé d’interrompre les ventes d’armes à Israël s’il menait une attaque significative contre des “centres de population” à Rafah. Le premier ministre israélien a toutefois rejeté cette menace. Selon Benjamin Netanyahu, Israël pourrait “faire cavalier seul” si nécessaire.
Après sept mois de combats à Gaza, Israël maintient qu’il ne peut gagner que s’il s’empare de la ville et détruit les derniers bataillons du Hamas.
Toutefois, les Nations unies et les pays occidentaux ont mis en garde contre le fait qu’un assaut généralisé pourrait faire de nombreuses victimes civiles et provoquer une catastrophe humanitaire, plus d’un million de Palestiniens déplacés cherchant refuge dans la bande de Gaza.
