Le ministre des finances, de la planification économique et du développement, Dr Renganaden Padayachy, a tenu, hier après-midi à Port Louis, des réunions consécutives de dialogue politique avec le ministre des services financiers et de la bonne gouvernance, M. Soomilduth Bholah, et le ministre de l’environnement, de la gestion des déchets solides et du changement climatique, M. Kavydass Ramano, respectivement. L’objectif était de discuter des propositions liées aux secteurs des services financiers et de l’environnement en vue du prochain budget 2024/25.
Dans un communiqué, le ministre Bholah a souligné que les discussions ont porté sur la facilité de faire des affaires et la nécessité de rationaliser les procédures d’enregistrement pour s’assurer que les clients utilisent Maurice comme une porte d’entrée pour investir en Afrique. Il a insisté sur la nécessité de rester en conformité avec des organisations telles que l’Union européenne et l’Organisation de coopération et de développement économiques, tout en restant compétitif.
Le ministre Bholah a souligné qu’il était impératif de rester compétitif afin de servir les clients qui souhaitent investir sur le continent africain. La nécessité de disposer de professionnels qualifiés dans le secteur et de leur fournir une formation appropriée est également à l’ordre du jour, a-t-il déclaré.
En outre, le ministre des services financiers a rappelé que le secteur des services financiers est un pilier de l’économie mauricienne, d’où la nécessité de le renforcer.
Environnement, gestion des déchets solides et changement climatique
Pour sa part, le ministre Ramano a fait remarquer que l’un des sujets abordés lors du dialogue politique concerne la nécessité de disposer d’un personnel adéquat afin de s’attaquer efficacement aux problèmes liés au changement climatique. Selon lui, des travaux d’infrastructure supplémentaires sont également nécessaires pour atténuer efficacement l’impact du changement climatique sur notre littoral.
S’agissant de l’économie circulaire, le ministre de l’environnement a souligné la nécessité de s’attaquer aux problèmes de gestion des déchets solides, la décharge de Mare Chicose et le site d’élimination des déchets étant à ce jour saturés. En ce qui concerne le tri et la valorisation des déchets, il a souligné l’importance de mettre en œuvre avec succès de telles initiatives pour préserver l’environnement.
Les installations mises à la disposition du département du changement climatique ainsi que les mesures d’atténuation envisagées par notre pays étaient également à l’ordre du jour, a-t-il ajouté.