Les juges Iqbal Maghooa et Shameem Hamuth-Laulloo ont estimé qu’il y avait suffisamment de preuves pour étayer les motifs d’objection du premier magistrat Vidya Mungroo-Jugurnauth visant à refuser la mise en liberté sous caution de Jean-Hubert Célerine, alias Franklin. Franklin a contesté la décision du tribunal de Rivière-Noire, qui l’a provisoirement inculpé de blanchiment d’argent.
Les deux juges ont ajouté que, selon eux, aucune condition ne pouvait réduire à un niveau négligeable les risques mentionnés, à savoir les risques de fuite et d’interférence avec les preuves et les témoins.
Les juges reconnaissent que dans certains arrêts récents, la Cour a ordonné l’utilisation d’un système de localisation des téléphones portables. Mais ils ajoutent qu’ils ne sont pas convaincus de l’efficacité de cette méthode. Selon eux, cette condition n’aurait pas été appropriée en l’espèce.
Pour toutes ces raisons, ils ont rejeté la demande de révision de la libération sous caution de Franklin. Ils ont néanmoins demandé à l’ICAC, qui, avec la police et le DPP, était l’un des trois co-accusés, de terminer son enquête dans un délai raisonnable.
Franklin a été provisoirement inculpé de blanchiment d’argent devant le tribunal de Rivière-Noire. Le jugement indique qu’au 23 octobre 2023, Franklin n’a été confronté à aucun de ses prétendus “prête-noms” ni à ses prétendus contacts à l’étranger.
