Hier matin, à l’hôtel Hennessy Park d’Ebène, le Mauritius Institute of Directors (MIOD) et le British High Commission ont organisé un événement de réseautage sur le thème “Impact du changement climatique sur la sécurité alimentaire”. L’objectif était d’étudier les méthodes permettant de renforcer et de contrer efficacement les processus d’adaptation utilisés à Maurice pour maintenir la sécurité alimentaire. La carte de membre électronique du MIOD a été présentée à cette occasion.
L’événement a vu la participation de plusieurs personnalités de premier plan, dont l’honorable Maneesh Gobin, ministre de l’Agro et de la Sécurité alimentaire, S.E. Charlotte Pierre, haut-commissaire britannique à Maurice, Oliver Orton, responsable de la gouvernance d’entreprise à la Société financière internationale, Ben Gaffney, spécialiste des institutions financières durables à la Société financière internationale et Sheila Ujoodha, directrice générale de l’Institut mauricien des directeurs. L’événement a également donné lieu à une table ronde au cours de laquelle Dhiren Poonoosamy, directeur général de Medine Group Ltd, Medha Gunputh, directeur général du ministère de l’agro-industrie et de la sécurité alimentaire, Jacqueline Sauzier, secrétaire générale de la Chambre d’agriculture de Maurice et Rebecca Espitalier-Noel, cofondatrice et directrice générale de Foodwise, ont exploré les possibilités pour ce secteur de répondre et de s’adapter au changement climatique.
Dans son discours, la Haute Commissaire britannique à la République de Maurice, Mme Charlotte Pierre, a souligné que le changement climatique est de loin le plus grand défi auquel l’humanité est confrontée dans toute l’histoire moderne. Elle a souligné que le gouvernement britannique est fier de collaborer avec le MIOD et les autorités mauriciennes pour trouver de nouvelles façons de repenser et de transformer l’agriculture et les systèmes alimentaires, chez nous et au-delà des frontières. Elle a également souligné que le défi économique de la sécurité alimentaire mondiale implique la nécessité de nourrir 9 milliards de personnes d’ici 2050. Il est donc de notre devoir d’investir et de soutenir des stratégies innovantes et durables pour la production alimentaire et de lutter contre le gaspillage alimentaire, a souligné Mme Charlotte Pierre.
Par ailleurs, la Haute Commissaire britannique a mis l’accent sur l’ensemble des soutiens apportés à l’île Maurice pour catalyser les actions visant à résoudre les problèmes liés au changement climatique, à savoir : Maurice a rejoint la Task Force sur l’accès au financement climatique ; des experts de la Communauté de développement de l’Afrique australe ont été affectés à Maurice pour relever les défis du secteur de l’eau et des infrastructures connexes ; l’expertise sur la sécurité alimentaire a été partagée et un soutien est apporté aux projets de conservation des coraux autour de l’île.
De l’intensification durable des systèmes alimentaires à l’agriculture régénérative, en passant par l’agroécologie, ces solutions nous offrent la possibilité de renforcer la résilience alimentaire, socio-économique et écologique aux effets négatifs du changement climatique.
Nous devons parler de gouvernance alimentaire pour faire face à la crise climatique. Nous devons veiller à ce que les systèmes alimentaires s’adaptent au changement climatique et soient suffisamment résilients pour continuer à nourrir les gens et à faire progresser la prospérité et les moyens de subsistance équitables. Le MIoD, en tant qu’agent du changement, restera fidèle à sa mission de fournir un forum pour apprendre et partager des sources d’information précieuses, relatives à la gouvernance d’entreprise, au profit de la communauté des affaires”, a déclaré Sheila Ujoodha, Chief Executive Officer du Mauritius Institute of Directors.
Le MIOD, en tant qu’agent de changement, restera fidèle à sa mission de fournir un forum pour apprendre et partager une source d’information précieuse sur la gouvernance d’entreprise au profit de la communauté des affaires, a-t-elle ajouté.
