Samedi, le président zambien Edgar Lungu a déclaré que les élections présidentielles et législatives de jeudi n’étaient “pas libres et équitables” après les incidents violents survenus dans trois provinces. Il a également déclaré que le parti du Front patriotique se consultait sur la marche à suivre.
Les résultats du scrutin de jeudi dans 31 des 156 circonscriptions du pays ont placé le candidat Hakainde Hichilema, qui a critiqué la gestion par le président d’une économie en pleine tourmente, devant M. Lungu, qui brigue un second mandat de cinq ans. Certaines des circonscriptions comprennent celles qui étaient perçues comme le fief de Lungu, ce qui laisse penser que Hichilema a gagné du terrain depuis les dernières élections de 2016, qu’il avait perdues d’une courte tête lors d’un scrutin entaché d’allégations de fraude.
La mission d’observation électorale de l’Union européenne a publié un rapport préliminaire dans la capitale Lusaka, décrivant le processus comme étant techniquement bien géré mais “entaché par des conditions de campagne inégales, des restrictions aux libertés de réunion et de mouvement, et des abus de pouvoir.”
