Il est décédé dans la nuit de son entrée dans son centre de quarantaine dans une chambre familiale et son corps a été transporté à la morgue presque 24 heures plus tard, causant une expérience terrifiante à un hôtel rempli de patients en quarantaine. Les autorités sanitaires expliquent cette « normalité » de l’opération de transport pour une telle situation par un ‘souci de procédure’.
Triste constat
Le décès de l’homme de 64 ans a été confirmé à 9h30 dans la matinée du mardi 20 juillet par un médecin agrée, attaché à l’établissement. Il était donc mort dans la nuit du lundi, mais son corps est resté dans cet hôtel situé dans le littoral nord, enfermé dans une chambre familiale qu’il partageait avec un couple et deux enfants en bas âge.
La famille en question, qui réside à Bel Ombre et a été testé positif, a été envoyé en quarantaine le lundi 19 juillet à cet établissement du nord. La famille a découvert le corps sans vie du membre plus âgé, qui était diabétique au moment où elle le réveillait pour sa dose matinale d’insuline. Le personnel de l’hôtel a été alerté par le couple, mais ils ont pris un temps fou avant de réagir en respect au protocole.
En décomposition
Le corps de ce sexagénaire est resté enfermé dans cette chambre jusqu’à tard dans la soirée. Le corps, déjà en début de décomposition, a laissé place à une odeur nauséabonde qui a envahi non seulement la chambre mais aussi les chambres voisines et les couloirs. Le couple et ses deux enfants n’ont pas été relogés dans une autre chambre en raison de manque de place. Ils ont dû occuper les lieux en commun de l’établissement jusqu’à fort tard dans la nuit. Le ministère de la Santé n’a pu transporter le corps que très tard vers la morgue.
Obligation protocolaire
Ce temps d’action incompréhensible du ministère de la santé, qui a inquiété et littéralement envahi l’air des résidents, est expliqué simplement par un représentant du ministère, « les procédures sanitaires pour les cas de décès lors en quarantaine prennent du temps. Le sexagénaire subira un test salivaire pour déterminer s’il était positif au virus ».
