La popularité des réseaux sociaux a vu naître les influenceurs. Utilisant leur image et leur notoriété, nombre de Mauriciens aident aujourd’hui les entreprises à gagner en visibilité et par ricochet à mieux vendre.
Ailleurs considéré comme un métier, à Maurice le mot ‘influenceur’ est un tant soit peu tabou. La preuve, même les plus émérites parmi eux refusent de se qualifier en tant que tels.
Adish Balkissoon se qualifie davantage comme un ‘content creator’. Connu pour avoir remporté plusieurs concours de beauté, les entreprises utilisent aujourd’hui son image pour toucher une plus grande audience sur les réseaux sociaux : « Il faut savoir que je ne me suis jamais autoproclamé influenceur. C’est ceux qui me suivent mes posts qui m’ont qualifié ainsi. Après les followers, les entreprises m’ont approché pour présenter leurs produits sur mes comptes Facebook et Instagram où je compte respectivement 7000 et 12 000 followers. »
Et pour figurer sur le mur du jeune homme, il propose deux formules : « Dépendant de la demande du client, je peux faire un post ou réaliser des stories avec son produit. Jusqu’ici j’ai décroché 10 contrats avec de bons retours. C’est d’ailleurs ce qui m’encourage à faire encore mieux. »
Haviyel Fokeer est coach de fitness. Mais, cela lui arrive aussi d’associer son image à des grandes marques comme Puma et Adidas. Cependant, elle n’accepte pas n’importe quel contrat : « Pour que j’accepte, d’associer mon image a un produit, il faut premièrement que le produit corresponde à mon secteur d’activité à savoir le fitness. Puis il faut surtout que le produit puisse bénéficier à la population. »
Cette dernière tire aussi la sonnette d’alarme : « Certains se disent ‘influenceurs’ alors qu’ils ne postent rien d’autre que des photos dénudées afin d’attirer des followers. Je n’en vois pas l’intérêt si on ne peut pas changer le quotidien des gens. »