Mardi 2 avril, le président Abdel-Fattah el-Sissi a entamé son troisième mandat de six ans en Égypte. Il a été réélu en décembre, lors d’un scrutin auquel il n’a pas rencontré d’opposition significative.
El-Sissi a prêté serment devant le parlement, qui s’est réuni dans le désert à l’extérieur du Caire, la nouvelle capitale administrative.
L’Égypte, qui vient de conclure un accord avec le FMI, est confrontée à une crise économique et a enregistré une baisse des recettes en dollars provenant du canal de Suez par rapport à l’année précédente, en raison des attaques de navires menées en mer Rouge par les Houthis du Yémen.
“Entre les tentatives terroristes maléfiques à l’intérieur du pays, les crises mondiales soudaines à l’étranger et les guerres internationales et régionales féroces qui nous entourent, nous sommes obligés de faire face à des défis qui n’ont peut-être jamais été rencontrés à cette échelle et avec cette gravité dans l’histoire moderne de l’Égypte”, a déclaré M. El-Sissi devant les législateurs.
Lors des élections de décembre, il a obtenu 89,6 % des voix, 66,8 % des 67 millions d’électeurs inscrits ayant voté. Il était opposé à trois rivaux pratiquement inconnus.
Après avoir déposé l’islamiste Mohamed Morsi lors d’une élection démocratique, M. El-Sissi a remporté sa première élection en 2014.
En 2018, il a été réélu. Le deuxième mandat d’El-Sissi a été prolongé de deux ans et il a eu la possibilité de se présenter pour un troisième mandat de six ans lorsque les révisions constitutionnelles ont été approuvées lors d’un référendum public un an plus tard.
