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L’ancien Ministre Des Finances Du Mozambique, Manuel Chang, Extradé Aux États-Unis Pour Répondre À Des Accusations De Fraude

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L’Afrique du Sud a extradé Manuel Chang, l’ancien ministre des finances du Mozambique, vers les États-Unis ce mercredi. L’Afrique du Sud a pris cette décision alors qu’il était accusé de blanchiment d’argent et de conspiration en vue de commettre une fraude.

Chang devra répondre de ces accusations aux États-Unis pour son implication présumée dans un scandale de dette de 2 milliards de dollars, a déclaré le ministère sud-africain de la justice. L’ancien ministre mozambicain a toutefois nié ces accusations. Depuis 2018, il est détenu en Afrique du Sud.

Le Mozambique avait également demandé l’extradition de Chang et s’était battu avec l’Afrique du Sud pour sa possession par le biais de tribunaux et d’autres options juridiques. Dans sa dernière décision en mai, la cour constitutionnelle de ce dernier a refusé d’autoriser le Mozambique à faire appel. 

Le ministère de la justice a déclaré : “Le ministère de la justice et des services correctionnels confirme que les forces de l’ordre de la République d’Afrique du Sud ont remis avec succès M. Manuel Chang aux États-Unis d’Amérique le 12 juillet 2023.”

Le procès de M. Chang à Brooklyn devant le juge du district américain Nicholas Garaufis aura lieu jeudi à 23h30 (MUT). Les accusations portées par les États-Unis contre l’ancien ministre des finances du Mozambique sont liées aux prêts que le gouvernement mozambicain a contractés auprès du Crédit suisse et de la banque russe VTB et qui ont été signés par M. Chang alors qu’il était ministre des finances de 2005 à 2015. 

Par la suite, la totalité de l’argent, qui s’élève à des millions de dollars, n’a jamais été comptabilisée et les projets pour lesquels ils avaient été obtenus n’ont jamais été mis en œuvre. Les autorités américaines affirment que le prêt était une fraude et que les projets au nom desquels l’argent a été emprunté, notamment la pêche au thon, le développement de chantiers navals et la sécurité maritime, ont servi de plateforme pour le blanchiment d’argent et les pots-de-vin.

En 2016, le montant total des prêts accordés par les banques a été révélé, ce qui a incité les bailleurs de fonds, comme le Fonds monétaire international, à cesser de soutenir financièrement le Mozambique, entraînant la chute de la monnaie et le défaut de paiement.

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