Samedi, la famille de Naushad Merali a confirmé son décès. Il était le fondateur de l’opérateur de téléphonie mobile Kencell, aujourd’hui connu sous le nom d’Airtel, et du groupe Sameer. Son enterrement aura lieu samedi même.
Lorsque sa mort est devenue publique, beaucoup ont commencé à le pleurer en ligne. Musalia Mudavadi, leader du parti politique Amani National Congress, a rendu hommage à Merali en se souvenant de lui comme d’un éminent entrepreneur, industriel et philanthrope international. Il était un grand investisseur et un industriel qui a réussi à construire un empire solide dans les secteurs bancaire, agricole, informatique et des infrastructures.
Merali a fréquenté l’école secondaire Highway de Nairobi. À ses débuts, il a commencé à faire fortune en achetant des sociétés en voie de fermeture, puis en les transformant en entreprises rentables en tant qu’investisseur. Lorsqu’il a acheté les actions de Vivendi, une entreprise du secteur des télécommunications, il a gagné une grosse somme d’argent dans un contexte de concurrence entre les sociétés sud-africaines MTN et Celtel pour le contrôle du marché africain de la téléphonie mobile.
Avec l’aide de son ami, le milliardaire Mohammed Ibrahim, qui était président de Celtel, il parvient à exercer ses droits de préemption et, après avoir investi 18,4 milliards de shillings, il réalise dans l’heure un bénéfice de 1,6 milliard de shillings.
En 2013, il a réduit ses parts à cinq pour cent et s’est retiré de son poste tout en ajoutant 150 millions de dollars à sa fortune. Le groupe Sameer, du nom de son fils, est cependant son entreprise la plus connue. En 1985, il a racheté les parts de Firestone US dans Firestone East Africa tout en rénovant la marque de pneus, Yana Tyres, et a fait fortune lorsque l’entreprise vivait en dehors de la bourse de Nairobi (aujourd’hui Securities).
