Le vaccin est la seule option pour un retour à la vie normale. Le message est clair : il faut vacciner sans délai un grand nombre de la population, pour protéger l’ensemble de la population avant que la covid ou ses variants plus agressifs ne se répandent.
Le gouvernement multiple les efforts dans cette direction. D’ici quelques semaines, 40% de la population devrait être vacciné. C’est ce qu’a souligné le Premier ministre dans son discours au parlement. D’ailleurs, depuis le 21 juin, l’accès aux centres hospitaliers ou aux établissements scolaires n’est pas autorisé aux personnes non vaccinées. Ceux ne respectant pas ce règlement risquent une amende de Rs 500 000 et une peine d’emprisonnement ne dépassant pas cinq ans.
Avec la tournure des événements et la campagne tous azimuts des autorités, il est clair que Maurice vise sur la vaccination d’une majeure partie de sa population pour tenter d’éviter la propagation du virus, ou du moins, de la ralentir.
Les autorisés misent sur la vaccination de 60 % de la population pour atteindre une immunité collective ; mais avec les variants de la Covid-19, certains spécialistes comme le Dr Vasantrao Gujadhur, ancien directeur des services de santé publique, pensent que le gouvernement devrait plutôt miser sur une vaccination de 80% de la population tout en écourtant le lapse de temps entre les deux doses.
Il y a une urgence pour certains avec l’ouverture des frontières le 15 juillet. Les touristes vaccinés pourront accéder au sol mauricien, tandis que l’ouverture sans contrainte pour toute personne vaccinée est prévue pour le 01 octobre.
Certes, il y a des voix qui s’élèvent contre une vaccination qualifiée de forcée à l’instar d’un groupe de citoyens engagés. Une injonction a même été déposée en cour suprême contre la vaccination dite forcée. Elle sera prise en cours le 28 juin prochain.
Entretemps, des partis politiques comme Lalit, se déclarent clairement opposés à toute campagne anti-vaccination qui mettrait en péril la vie des citoyens.
Toujours est-il que les centres de vaccination ne désemplissent pas. Cependant, certaines personnes présentant des allergies ne peuvent pas se faire vacciner.
Une source proche du ministère précise que ces personnes devront être porteuses d’une carte stipulant leur allergie afin de pouvoir avoir accès aux lieux interdits aux non vaccinés. Dans des cas précis comme ceux travaillant dans le milieu éducatif ou de santé, ils devront effectuer un test PCR hebdomadaire.
La vaccination est donc devenue inévitable à Maurice.
