Le Ministre de la Santé a fait part ce lundi 23 mai que des mesures de sécurité sont déjà mises en place au port et l’aéroport pour empêcher toute entrée du Monkey Pox dans le pays. Plus de 80 cas ont été signalés dans 12 pays. L’inquiétude est mondiale !
12 pays touchés
L’inquiétude est forte depuis que ce virus est sorti hors de l’Afrique après 20 ans. Le premier cas a été détecté en Angleterre au 07 mai dernier et le virus a été confirmé dans 12 pays, dont 9 pays européens, l’Australie, les Etats Unis et le Canada. L’attention sanitaire est divertie de la Covid 19 à la Variole du Singe. Ce virus endémique de l’Afrique Centrale est transmis par des singes porteurs de ce virus à l’humain ou encore, à des rats. La Variole du Singe est de la même famille de la varicelle et la variole.
Remedes existants
Le point rassurant est que c’est un virus connu depuis 1970 et les symptômes sont facilement identifiables qui sont, notamment la fièvre, maux de tête et fatigue et dans un deuxième temps, soit environ 10 jours plus tard, des éruptions cutanées et des boutons de pus visibles sur l’ensemble du corps. Ces symptômes visibles peuvent persister entre 2 et 4 semaines. Le remède antivariolique existe déjà sous forme de vaccins et médicaments buvable. Les virologues à travers le monde restent rassurants et rassurent la population. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, la mortalité par cette maladie est estimée à 1 sur 10.
Maurice passe en mode Surveillance
Aucun cas n’a été signalé à Maurice. Reste que les autorités sont déjà sur leurs gardes. Lors du lancement de la campagne de vaccination pédiatrique ce lundi au Petit Verger Governement School à Saint Pierre, le Ministre de la Santé, Kailesh Jagutpal a annoncé que son ministère suit de près l’évolution de la situation et se réfère aux recommandations de l’OMS. « Le virus a été détecté dans environ 14 pays déjà. Nous savons comment le virus est transmis et d’où il vient, soit d’une partie de l’Afrique. Il y a actuellement deux variants, l’un qui reste endémique en Afrique et l’autre qui a réussi à se propager dans d’autres pays. Le ministère s’est déjà engagé, avec la collaboration de l’OMS, à faire un suivi et à voir comment la situation évolue dans les autres pays. » avance Kailesh Jagutpal. Ainsi, des contrôles des entrants au port et l’aéroport se font activement. Les autorités font des tests de températures et de signes d’éruptions cutanées visibles. Toutefois, Kailesh Jagutpal a conclu : « On doit rester vigilants. La situation appelle bien entendu à la surveillance mais pas à l’alarmisme » !
