«Pa enkor fini la, nou pou revini enkor pou kraze pou touye». Ce sont les propos tenus par deux individus qui se sont introduits au domicile d’un septuagénaire à Vacoas dans la soirée du vendredi 13 octobre. Ces deux hommes se sont pris violemment à son fils et à la concubine de ce dernier qui vit sous son toit que depuis deux semaines. La nouvelle compagne de son fils, victime des violences domestiques a quitté le toit conjugal à L’Escalier pour venir habiter avec son fils à Vacoas. Ils travaillent tous deux comme attendant à l’hôpital Jawaharlall Nehru de Rose Belle. Les deux suspects sont activement recherchés par la Criminal Investigation Division (CID) de Vacoas.
Il était 23 heures dans la soirée du vendredi 13 octobre lorsque cet homme de 74 ans a entendu frapper à son portail. Il s’est réveillé et a allumé la lumière dans sa cour. Il est resté dans sa chambre. Un quart d’heure après, il a entendu des personnes brisaient des panneaux de vitre et entraient dans sa maison. Aussitôt après il a vu un homme plutôt mince, qu’il peut identifier forcer la porte de sa chambre, il était en compagnie d’un autre homme avec un gros ventre. Ils ont pris une barre de fer pour forcer la porte de la chambre de son fils. Aussitôt cette porte ouverte par effraction il a vu la concubine de son fils.
L’homme à la faible corpulence a ouverte l’armoire de son fils et l’autre personne a violemment attrapé la concubine de son fils pour l’entrainer hors de cette chambre en disant, «mo pou touy twa zordi». Au même moment il a constaté que le téléphone cellulaire et le portefeuille de son fils étaient dans la main droite de l’autre personne. Avant qu’ils ne s’en aillent, ils devaient dire, «Pa enkor fini la, nou pou revini enkor pou kraze pou touye», en pointant une barre de fer en sa direction.
A l’arrivée des policiers à son domicile, il a vu son fils sortir chez un de ses voisins. Il était blessé à la tête, au visage et au corps. Il a été conduit à l’hôpital Victoria, Candos. Après avoir reçu des soins il a été admis en salle. La police a pû remonter jusqu’à le propriétaire d’une voiture à bord de laquelle les deux suspects sont arrivés à Vacoas. Mais il a déclaré d’avoir vendu ce véhicule.
La concubine de son fils a fait une demande d’un Protector Order contre son époux devant le tribunal de Souillac.