Entre 2020 à 2022 son couple battait de l’aile. Cette assistante administrative de 37 ans, avait alors commencé une relation extraconjugale. Entre le mois de juillet à octobre de 2022, cet homme et elle s’étaient rapprochés davantage et ils avaient commencé à avoir des relations sexuelles. En effectuant un test de grossesse le 11 novembre 2022, elle avait découvert qu’elle était enceinte. Après avoir partagé cette nouvelle à son amant, ce dernier l’avait conseillé de se faire avorter. Requête qu’elle avait repoussée. Cet homme qui habite Loïc lane, Le Hochet, Terre Rouge et âgé de 29 ans l’avait alors conseillé de se rendre chez un gynécologue pour faire un bilan de santé. Mais en sortant de ce cabinet médical, il l’avait forcé à avaler une pilule abortive que ce médecin lui a remise.
C’est au poste de police des Casernes Centrales que cette femme habitant le sud du pays s’est rendue pour rapporter un cas d’avortement dans l’après-midi du vendredi 31 mars. Dans sa plainte effectuée en présence de son avocate, Me Sonali Doolooa, elle a d’abord fait son historique familial. Mariée depuis 2004, de cette union est née, quatre enfants âgés entre 5 et 18 ans. Depuis 2020 à 2022 sa relation dans le couple s’était détériorée considérablement. Son époux et elle, faisaient chambre à part.
Le 30 mai 2022, elle dit avoir fait la connaissance de cet habitant de Le Hochet qui travaille pour le compte d’une compagnie privée. Ils s’étaient engagés dans une relation extraconjugale. Entre le mois de juillet à octobre 2022, ils s’étaientrapprochés d’avantage. Ils avaient commencé à avoir des relations sexuelles. Le 11 novembre de la même année elle avait fait un test de grossesse et le résultat s’était avéré positif. Cette trentenaire dit avoir annoncé la nouvelle à cet homme et une de ses collègues de travail le même jour.
Le 12 novembre 2022 alors qu’il était au bureau, cet homme était venu la rencontrer pour lui demander de mettre un terme à cette grossesse, proposition qu’elle avait refusé catégoriquement. Le jeudi 1er décembre il était venu la voir une nouvelle fois à son bureau. Cette fois-ci il avait proposé à son amante d’aller chez un gynécologue pour faire un bilan de santé. Le lendemain soit le vendredi 2 décembre, cet homme était venu la récupérer à bord d’une voiture que conduisait un de ses amis pour l’emmener à Plaine-Verte. Après que ce gynécologue avait effectué un ultra son sur elle, il avait confirmé qu’elle était enceinte de huit semaines. C’est alors que son amant avait dit à ce médecin qu’il souhaitait que ce bébé soit avorté. Ce médecin avait alors donné à son amant un comprimé de Cytotec et lui avait aussi prescrit des antibiotiques pour une semaine et un autre comprimé à prendre au cas s’il y a des complications après qu’elle ait pris le Cytotec.
Immédiatement il dit en avoir informé ce médecin et son amant qu’elle ne comptait pas se faire avorter. Néanmoins, son amant avait effectué un paiement de Rs 3500 à ce gynécologue et avait pris ce comprimé de Cytotec. A la sortie de ce cabinet médical, son amant avait attrapé de force sa main droite avant de l’obliger à avaler ce comprimé. Aux petites heures du 3 décembre 2022, elle avait commencé à faire des saignements. Elle dit avoir pris contact avec ce gynécologue pour l’informer de cette situation. Elle avait été conseillée de se rendre à son cabinet médical. Le 8 décembre l’ami de son amant était venu la récupérer pour l’emmener au cabinet de ce gynécologue à Plaine Verte. A son arrivée son amant était déjà présent. Après avoir effectué un ultra son sur elle, ce médecin l’avait conseillé de faire un curetage.
Le 11 décembre 2022, alors qu’elle était à son domicile, elle avait ressenti une douleur atroce au bas de son ventre et elle avait commencé à saigner abondamment.
Ce dossier a été référé au poste de police de Plaine Verte, car le cabinet de ce gynécologue est situé dans cette localité.
