Le président du Zimbabwe, Emmerson Mnangagwa, la première dame, Auxillia Mnangagwa, le vice-président, Constantino Chiwenga, et huit autres hauts fonctionnaires ont fait l’objet de sanctions lundi de la part des États-Unis.
Les 11 personnes et 3 organisations sont accusées de graves violations des droits de l’homme et de corruption par l’Office of Foreign Assets Control du département du Trésor américain.
Mnangagwa est notamment accusé d’avoir abrité des trafiquants d’or et de diamants opérant au Zimbabwe, d’avoir ordonné à des fonctionnaires d’aider à la vente de ces produits sur les marchés noirs et d’avoir accepté des paiements en échange de ses services.
Selon le secrétaire d’État américain Anthony Blinken, ils font l’objet de sanctions dans le cadre de l’initiative mondiale Magnitsky.
À la suite de l’acceptation par le président Joe Biden d’un nouveau décret mettant fin au programme de sanctions contre le Zimbabwe, en vigueur depuis 2003, les États-Unis appliquent de nouvelles sanctions à l’encontre de ce pays, dont les désignations.
Lundi, le président Joe Biden a également publié un décret levant l’état d’urgence national au Zimbabwe et les sanctions imposées à ce pays. L’administration est désormais en mesure d’imposer les sanctions prévues par le décret de l’administration Trump qui met en œuvre la loi Global Magnitsky sur la responsabilité en matière de droits de l’homme.
Tous les biens et intérêts des individus désignés susmentionnés qui se trouvent aux États-Unis ou qui sont en possession ou sous le contrôle de citoyens américains sont bloqués en raison de ces désignations.