Alors que la 161e session du Conseil de la Ligue arabe s’est ouverte au Caire lundi, l’organisation a demandé qu’une aide immédiate soit apportée à Gaza.
“C’est urgent et il n’y a pas de temps à perdre. La communauté internationale a l’obligation de faire face à la famine qui a commencé à ravager les personnes âgées et les enfants”, a déclaré l’envoyé permanent de la Mauritanie auprès de la Ligue arabe et président de la session, Hussein Sidi Abdellah Deh, qui a insisté auprès des participants.
En raison des difficultés de coordination avec l’armée israélienne, des combats incessants et de l’effondrement de l’ordre public, les organisations humanitaires affirment qu’il est devenu pratiquement impossible d’acheminer l’aide humanitaire dans la majeure partie de la bande de Gaza, les convois d’aide étant pris d’assaut par des masses de personnes désespérées.
Selon les Nations unies, la quasi-totalité des 2,3 millions d’habitants de Gaza ont un besoin urgent de nourriture, et au moins 25 % de la population est au bord de la famine.
Les États-Unis, l’Égypte et le Qatar tentent de négocier un accord entre Israël et le Hamas en vue d’un cessez-le-feu et de la libération de certains prisonniers. Les appels à un nouveau cessez-le-feu se multiplient dans le monde entier. Autour du 10 mars, date du début du mois sacré musulman du Ramadan, les médiateurs tentent de parvenir à un consensus. Toutefois, Israël et le Hamas ne se sont encore mis d’accord sur rien en public.
La bande de Gaza a connu plus de 30 400 morts, selon le ministère de la santé, contrôlé par le Hamas.
