La Chine Apportera Aux Maldives Un Soutien Militaire Gratuit

Dans le but de promouvoir des liens bilatéraux “plus forts” avec Malé, la Chine et les Maldives ont signé lundi un accord de coopération en matière de défense. Cet accord intervient quelques semaines seulement après que le président Mohamed Muizzu a fixé une date limite pour le départ de la première vague de troupes militaires indiennes de la nation insulaire. Mohamed Ghassan Maumoon, ministre de la défense des Maldives, a rencontré le général de division Zhang Baoqun, directeur adjoint du Bureau de la coopération militaire internationale. La Chine a signé lundi un accord de coopération en matière de défense avec les Maldives pour fournir une assistance militaire gratuite afin de renforcer les liens bilatéraux, quelques semaines après que le président Mohamed Muizzu a fixé une date limite pour le retrait du premier groupe de militaires indiens de son pays insulaire.

Le ministre de la défense des Maldives, Mohamed Ghassan Maumoon, a rencontré le général de division Zhang Baoqun, directeur adjoint du Bureau de la coopération militaire internationale de la Chine, pour discuter du renforcement de la coopération en matière de défense entre les deux pays. Maumoon et le général de division Baoqun ont “signé un accord sur la fourniture gratuite d’une assistance militaire par la Chine à la République des Maldives, afin de renforcer les liens bilatéraux”, a indiqué le ministère maldivien de la défense sur son site X.

Les détails de l’accord de coopération en matière de défense n’ont pas été communiqués.

Dans le même temps, la Chine a également offert 12 ambulances écologiques aux Maldives, a rapporté lundi le portail d’information Edition.mv.

Lors d’une cérémonie organisée dimanche au ministère de la Santé, l’ambassadeur de Chine aux Maldives, Wang Lixin, a présenté la lettre de donation des ambulances aux Maldives.

La visite de la délégation militaire chinoise a eu lieu quelques jours après que Malé a autorisé le Xiang Yang Hong 03, un navire de recherche chinois de haute technologie, à faire une escale pour “la rotation de son personnel et le réapprovisionnement”.

Le 5 janvier, le Sri Lanka, tout en refusant l’entrée au même navire, a déclaré qu’il avait décrété un moratoire d’un an sur l’entrée des navires de recherche étrangers dans ses eaux, en raison des préoccupations de l’Inde concernant les navires de recherche chinois qui accostent dans son voisinage et collectent des données sur les océans, y compris dans la région de l’océan Indien, à des fins militaires, en particulier pour les opérations sous-marines.

Le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères a précédemment défendu l’escale du navire de recherche chinois aux Maldives en déclarant que “les activités de recherche scientifique de la Chine dans les eaux concernées sont menées à des fins pacifiques et visent à contribuer à la compréhension scientifique de l’océan par l’humanité”. La visite de la délégation militaire chinoise aux Maldives a lieu quelques jours après que l’Inde a confirmé que sa première équipe civile d’experts techniques a atteint la nation insulaire pour remplacer le personnel militaire opérant un hélicoptère léger avancé dans le pays.

Le président Muizzu, largement considéré comme un dirigeant favorable à la Chine, a fixé au 10 mars la date limite pour le retrait du premier groupe de militaires indiens de son pays.