Artificielles, ou pas, la pénurie et la hausse des prix nous guettent ! Les raisons varient pour ces deux commodités de base. La STC a lancé un appel d’offres internationales ce mercredi et le ministère du commerce a fait une table ronde avec 7 principaux importateurs de lait.
Appel d’offres internationales de la STC
Le rationnement de l’huile comestible est dû aux retombées de la guerre en Ukraine. L’Egypte ne produit plus pour l’exportation. La cause étant le manque de produits de base tel le tournesol qu’il se procure de l’Ukraine, le plus producteur qui assure environ 50 % du commerce mondial de l’huile de tournesol. D’autres marches sont en étude comme l’avait annoncé le ministre du commerce. La State Trading Corporation a lancé un exercice d’appel en ce mercredi 23 mars à des futurs potentiels importateurs, pour un approvisionnement de 500 tonnes métriques d’huile comestible pour couvrir la période de mai à juillet. Les importateurs seront appelés à approvisionner le pays d’huiles de Soja, Tournesol et tout huile tombant dans la case de ‘Blended Cooking Oil’. La date butoir de l’appel d’offres est annoncé pour le 06 avril. La STC est en pleine étude du marché mondial pour des meilleures offres de l’huile comestible suivant la guerre russo-ukrainienne et son effet sur le commerce mondial.
Une hausse du prix du lait à prévoir
Après l’huile le lait, puis d’autres commodités. Le ministre du commerce, Soodesh Callichurn, avait annoncé au lundi 21 mars de procéder à un inventaire des stocks des commodités. Lors de la réunion de ce mercredi, les préposés de ce dit ministère ont rencontré les 7 gros importateurs à Maurice qui couvrent 90 % du marché. Le lait n’étant pas affecté directement avec les retombées de la guerre en Ukraine, il n’y a donc aucune pénurie à prévoir, vu que le lait est importé de la Nouvelle Zélande. Mais une hausse sera bien imposée sur le marché local. Le prix en hausse du fret, les fluctuations des prix du lait en poudre ayant pour cause la hausse des prix des matières premières auxquelles font face aux éleveurs, la main d’œuvre plus rare et plus chère et aussi les effets des changements climatiques. Mais le marché du lait est indirectement touché, à la nouvelle Zélande, les agriculteurs et les éleveurs de bétails sont directement affectés par les retombes de la guerre en Ukraine d’où ils importent le maïs, le soja et les engrais.
