Selon le FMI, les prix de l’énergie et des produits de base, y compris le blé et d’autres céréales, ont augmenté en raison de la guerre en Ukraine, s’ajoutant aux pressions inflationnistes dues aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement et au rebond de la pandémie de Covid-19.
Les chocs de prix auront un impact dans le monde entier, en particulier sur les ménages pauvres pour lesquels la nourriture et le carburant représentent une part plus importante des dépenses.
“En cas d’escalade du conflit, les dégâts économiques seraient d’autant plus dévastateurs. Les sanctions contre la Russie auront également un impact substantiel sur l’économie mondiale et les marchés financiers, avec des retombées importantes sur d’autres pays”, a déclaré le FMI.
Exprimant ses inquiétudes quant aux conséquences économiques “déjà très graves” du conflit entre la Russie et l’Ukraine, le Fonds monétaire international (FMI) a déclaré que des “chocs sur les prix” seront ressentis dans le monde entier en raison d’une forte inflation et des perturbations de la chaîne d’approvisionnement.
La guerre en Ukraine entraîne des pertes tragiques en vies humaines et des souffrances humaines, et cause des dommages massifs aux infrastructures physiques du pays, a déclaré l’organisme financier mondial dans un communiqué samedi.
La crise de la guerre en Ukraine a envoyé une vague de plus d’un million de réfugiés dans les pays voisins, a-t-il ajouté.
Le conseil d’administration du FMI s’est réuni le 4 mars, sous la présidence de la directrice générale Kristalina Georgieva, pour évaluer l’impact économique de la guerre en Ukraine et “discuter d’une éventuelle assistance financière accélérée pour les pays touchés”, indique le communiqué.
Alors que la situation reste très fluide et que les perspectives sont sujettes à une extraordinaire incertitude, les conséquences économiques sont déjà très graves, note le communiqué.
Dans de nombreux pays, la crise crée un choc négatif sur l’inflation et l’activité, dans un contexte de pressions sur les prix déjà élevées, ajoute l’organisme financier.
Il a suggéré aux autorités monétaires de surveiller attentivement la répercussion de la hausse des prix internationaux sur l’inflation nationale, afin de calibrer les réponses appropriées.
Cette crise, a-t-elle ajouté, va créer des compromis complexes entre les politiques, compliquant encore le paysage politique au moment où l’économie mondiale se remet de la crise de la pandémie.
