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Monday, April 29, 2024

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Audition D’urgence Du Parlement Suisse Sur Le Credit Suisse

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Depuis que le gouvernement suisse s’est surpassé le mois dernier pour accélérer le sauvetage du Credit Suisse, une tempête s’est levée dans ce pays habituellement paisible.

Le mariage forcé, dans lequel le Credit Suisse a été racheté par son rival UBS pour 3,3 milliards de dollars et soutenu par plus de 250 milliards de francs de garanties et de soutien, a suscité les critiques d’un certain nombre de législateurs suisses.

Ils tiendront une réunion inhabituelle à Berne mardi pour aborder la question de l’effondrement du Credit Suisse et de la réaction du gouvernement à l’égard du chéquier ouvert.

Cette session extraordinaire – la troisième en plus de vingt ans – donne au Parlement l’occasion de rejeter les prêts importants accordés dans le cadre du plan de sauvetage.

Toutefois, comme l’État a déjà engagé les fonds et que les députés ne peuvent pas revenir sur cette décision, le vote est avant tout symbolique.

Au grand dam des plus de 250 législateurs qui n’ont pas eu leur mot à dire, un sous-groupe de six députés a autorisé l’engagement financier au nom de l’organe parlementaire avant l’annonce de la fusion.

Céline Widmer, membre du Conseil national suisse pour les sociaux-démocrates de gauche, a déclaré : “Il est de la responsabilité des politiques d’avoir leur mot à dire, en particulier lorsqu’une contribution aussi importante est apportée par l’État et que le droit d’urgence est utilisé”.

Elle a déclaré à Reuters : “Nous avons beaucoup de questions auxquelles il faut répondre.

La Suisse a déclaré cette semaine qu’elle réduirait les primes d’intéressement versées aux cadres supérieurs de Credit Suisse.

Selon Thierry Burkart, président du parti de centre-droit FDP, “nous exigeons une enquête approfondie sur la manière dont la crise du Crédit Suisse a pu se produire”.

“La garantie de facto de l’État sur les banques d’importance systémique est un gros problème.

Les politiciens ne sont pas les seuls en Suisse à avoir été contrariés par le sauvetage du Credit Suisse. Selon un sondage réalisé par le cabinet d’études politiques gfs.bern, la majorité des Suisses s’opposent à l’accord.

Selon une enquête menée auprès d’économistes suisses, près de la moitié d’entre eux estiment que l’acquisition du Credit Suisse par l’UBS n’était pas la meilleure solution et préviennent que le scandale a nui à la réputation de la Suisse.

Les 167 économistes universitaires interrogés par l’institut de recherche économique suisse KOF ont révélé que 48 % d’entre eux étaient favorables à une prise de contrôle par l’État et à une éventuelle vente du Credit Suisse.

En outre, on craint de plus en plus une purge du personnel.

L’Association suisse des employés de banque a exigé mardi que le Credit Suisse et l’UBS cessent tout licenciement dans une lettre ouverte adressée au législateur national.

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