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Friday, May 3, 2024

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Afrique Du Sud Identifié A L’Omicron : 150 Passagers Bloqués Exigent Le Rapatriement

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Depuis le samedi 27 novembre, c’est la pagaille, avec Maurice qui interdit les vols de l’Afrique du Sud et qui se retrouve sur les listes rouges de l’Arabie Saoudite et de l’Etat du Gujrat, et de plus se positionne dans la liste des pays Africains les plus touchés. Dans cette liste, il y aussi le Royaume-Uni, l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, la Nouvelle Zélande, Singapore, Hong Kong, Israël, Bangladesh et le Botswana. Pour se montrer prévenant, l’état a imposé une quarantaine à ses frais à tous les passagers entrants de l’Afrique du Sud mais la gestion est pointée du doigt et les demandes de rapatriement se multiplient.

Cette pagaille locale suit la panique mondiale. Si l’Afrique du Sud inquiète et fait craindre autant le monde en ce moment, et bien entendu depuis l’explosion de l’Omicron, d’où le varient s’est manifesté le plus, c’est parce que la population sud-africaine est très peu vaccinée, soit moins d’un quart de la population a été vaccinée. Ainsi considérée comme la plus vulnérable, la population sud-africaine est dite être plus contagieuse.

150 passagers bloqués exigent le rapatriement

C’est le nombre de requêtes recensés au ministère des affaires étrangères depuis la suspension des vols entrants et surtout sortants. Cette relation aérienne entre Maurice et l’Afrique du sud a été interrompue en raison des mesures préventives contre l’Omicron. Parmi ces 150 personnes comptent des mauriciens établis dans cette partie de l’Afrique Australe ou sinon, qui sont sous un permis de travail. Certains étaient a Maurice pour du tourisme et d’autres pour voir la famille. Ils n’ont pas pris le ferry envoyé par South African Airways au dimanche 28 novembre. Le ministère concerné a promis de faire accélérer le processus de rapatriement. Entretemps, ils devront attendre et se protéger de toute contamination.

Le Dr Gujadhur exige la transparence

Le Dr Vasantrao Gujadhur ne se tait pas face à l’Omicron et les arrivées de l’Afrique du Sud. Il revient sur le front en dénonçant autant un laxisme du ministère de la santé face à l’Omicron mais surtout un manque de transparence, voire carrément, l’absence de communication sur l’état vaccinal et le statut des tests rapides effectués au samedi 27 novembre. « Je ne comprends pas pourquoi le ministère ne rend pas public ces résultats. La population a le droit de savoir », a-t-il dit. A savoir que ces passagers logent principalement dans deux hôtels à Quatre Bornes, soit le Palms et le Gold Crest, une ville qui compte plus de 50,000 habitants. De plus, selon l’ancien directeur des services de santé, qui est inquiet, il trouve que le ministère aurait dû effectuer un test PCR sur tous les passagers mais aussi sur le personnel à bord de l’avion, les employés des transports qui ont fait les transferts des passagers et toutes autres personnes ayant eu contact avec les passagers, vaccinés ou pas, guéris de la Covid. Prenant exemple sur la tournure que le variant Delta a apporté sur les mauriciens avec la réouverture des frontières, et craignant d’un Repeat de la situation. « Selon les études, la contamination est rapide et la recontamination est bien possible. Il faut que le ministère révèle les cas de positivités et des séquençages. Nous ne savons pas encore si des cas d’Omicron sont rentrés à Maurice. Le public se doit d’être plus vigilant ».

Un cas positif repéré du lot

Il s’agit d’un passager en provenance de ce dernier vol de l’Afrique du Sud atterri samedi soir. Les résultats des Test Rapides à l’aéroport ont affirmé que la personne est positive et a été soumis à un test de séquençage. Le passager est pour l’heure asymptomatique et se trouve en isolement dans un hôtel.

Quel est la vraie dangerosité de l’Omicron ?

Pour l’heure, selon les chercheurs qui publient sur la toile, le variant Omicron est sans doute inquiétant mais il y a trop de spéculations alarmistes en ce moment. Comme atteste l’OMS dans ses communiqués, « ce variant présente un risque très élevé vu que théoriquement les caractéristiques de l’Omicron sont, en comparaison avec les autres variants, plus dangereuse, plus contagieuse et fait meilleure résistance aux vaccins ». Néanmoins, dans la pratique, les chercheurs ne détiennent pas toutes les précisions sur la contagiosité et ses dégâts, vu la refoulée de données contradictoires.

Selon la chercheuse sud-africaine, Angélique Coetzee, et aussi présidente de l’Association médicale sud-africaine, dans une déclaration dans l’AFP du dimanche 28 novembre, « les patients présentent des symptômes légers » laissant sous-entendre que ce variant serait plus contagieux mais moins dangereux.

Selon l’infectiologue français, Yazdan Yazdanpanah,lors d’une conférence du Conseil Scientifique, « il est trop tôt pour se prononcer sur ce variant car il y a trop peu d’informations. L’évaluation de sa dangerosité et la capacité du métabolisme humain à lutter contre lui prendrait deux à trois semaines et en ce qui concerne sa résistance aux vaccins, les études pourront prendre plusieurs mois ». La seule lutte contre le variant serait les mesures existantes, le maintien des gestes barrières et la continuation des vaccins, comme la lutte contre le variant Delta.

Néanmoins, selon l’annonce du lundi de l’épidémiologiste sud-africain, Salim Abdool Karim, il y aurait une explosion des cas en Afrique du Sud pouvant même dépasser bientôt la barre des 10,000 cas par jour. Omicron ou pas ? Les études sont en cours.

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