Dans une conférence de presse de la Plateforme de l’Espoir, samedi matin, Xavier Duval, le leader de l’opposition a accusé les dirigeants du pays d’avoir “systématiquement menti aux Mauriciens et à la communauté internationale”. Il a déclaré qu’aujourd’hui, le mensonge a été découvert. C’est la raison pour laquelle les pays étrangers ferment leurs frontières avec l’île Maurice et placent notre pays sur une liste rouge.
Pour lui, il est clair que la situation a été banalisée. “Le gouvernement a essayé de cacher l’ampleur de la situation. Il a banalisé la mort et Covid-19”, a déclaré Xavier-Luc Duval, qui insiste sur le fait qu’il ne faut pas comparer la situation de Maurice avec celle d’autres pays. Il concède que le nombre de cas augmente dans le monde, mais il a dit qu’ailleurs, le nombre de décès est faible par rapport à Maurice.
De plus, il insiste sur le fait que l’Allemagne n’a pas mis Maurice sur la liste rouge à cause de la variante Omicron. “Officiellement, il n’y en a pas dans le pays. Leur décision découle des mensonges du gouvernement. Parce que pour la France et l’Allemagne, si vous ne pouvez pas traiter votre propre population, comment allez-vous traiter leurs ressortissants ? C’est pourquoi tant de pays ferment leurs frontières avec l’île Maurice”, a-t-il ajouté.
Bérenger trouve indécent la rapidité du Président Roopun à donner son assentiment
Lors d’une conférence de presse ce matin, le leader du MMM a dénoncé la rapidité avec laquelle l’IBA (Amendment) Bill a été adopté au Parlement. Mais il a qualifié d'”indécente” la vitesse à laquelle le Président a donné son assentiment à cette loi.
Pour Paul Berenger, Pradeep Roopun n’est pas conscient de sa dignité et de ses pouvoirs. Il lui demande d’aller lire les discours de Sir Anerood Jugnauth au moment (en 2003) où le gouvernement MSM-MMM a accordé des pouvoirs supplémentaires au Président de la République. Pour Paul Bérenger, le Président de la République mérite d’être condamné pour ses actions, ainsi que pour le fait qu’il accepte certaines nominations dans les institutions.
Il est important de noter que le sujet a été abordé lors de la séance de questions-réponses. Paul Bérenger a demandé aux radios privées de ne pas baisser les bras. Il a rappelé qu’il y aura une contestation devant les tribunaux.
Nando Bodha a lui parlé des nominations à des postes clés. Pour lui, une telle nomination met en péril la position du pays. Roshi Badhain parle de la façon dont le projet de loi IBA a été voté. Ce n’est pas la loi de l’IBA qui est dictatoriale, c’est leur mode de fonctionnement.