Le consultant australien, M. Jason Mayer, a rencontré le Premier ministre, M. Pravind Kumar Jugnauth, mercredi, au New Treasury Building à Port Louis, pour, entre autres, faire le point sur la mise en œuvre de la Stratégie nationale et du Plan d’action pour l’élimination de la violence basée sur le genre.
L’objectif de la réunion était également de trouver des solutions aux goulets d’étranglement qui empêchent la bonne mise en œuvre des stratégies qui y figurent.
Dans une déclaration faite à l’issue de la réunion, M. Mayer a souligné qu’il était à Maurice pour rencontrer les quatre groupes de travail techniques, qui examinent chacun un élément de la stratégie nationale et du plan d’action pour l’élimination de la violence sexiste à Maurice.
Mayer a souligné qu’il a fourni au Premier ministre Jugnauth une mise à jour des progrès réalisés, et a discuté de la manière dont les différents ministères travaillent ensemble et atteignent les objectifs fixés par le Cabinet. Il a également indiqué quels seraient les défis à relever pour aller de l’avant, ce qui, selon lui, serait conforme à tout autre changement social.
Le groupe de travail technique 1 sur la prévention primaire, a-t-il observé, a signalé que les activités avaient progressé de 80 % environ, 16 % d’entre elles ayant été achevées. Cependant, il a averti que, malgré leur régularité, les progrès seraient également entravés par les implications de la situation COVID-19. “Il est donc crucial et important qu’il y ait le plus haut niveau de volonté politique pour que des changements significatifs puissent avoir lieu”, a-t-il ajouté.
En outre, le consultant Mayer a souligné qu’à la suite de la réunion avec le Premier ministre, il continuerait à rencontrer les groupes de travail techniques afin d’identifier et de traiter certains des problèmes qu’ils peuvent rencontrer actuellement. Il a également déclaré que, comme partout ailleurs, la pandémie de COVID-19 a eu un impact sur toute forme particulière de violence basée sur le genre, car les auteurs, ou les survivants, n’ont pas pu quitter leur domicile. C’est pourquoi, a souligné M. Mayer, les parties prenantes font de leur mieux, par le biais de différentes initiatives, pour soutenir les survivants de la violence sexiste.
