Les consommateurs n’ont toujours pas accepté la hausse actuelle des prix des légumes lorsque les fortes pluies sont tombées ; et maintenant, avec les vents forts de Batsirai, les cultures de légumes et de fruits à travers de l’île ont commencé à être affectés. Au cours des prochaines semaines, les prix des légumes devraient encore augmenter. Bien que les effets du cyclone Batsirai sont as encore complètement values, ils ne sont pas les seuls facteurs expliquant cette augmentation. La nouvelle hausse des prix peut être estimée entre 5% et 10% et cela est dû à une baisse de la production dûe à plusieurs facteurs, y compris les dommages causés aux cultures par le cyclone Batsirai.
Déjà, les prix de certains légumes, tels que les haricots et la calebasse, avaient déjà montré une augmentation. Par exemple, « un demi-kilo de haricots se vend à Rs 75 sur le marché et le prix des tomates varie entre Rs40 et Rs75. Les piments sont vendus à Rs50 1/4 le kilo et cela continue comme ça. » Selon certains cultivateurs, les choses ne vont pas être faciles pour les jours à venir.
Certaines entreprises dans la culture et la distribution de légumes disent la même chose. Avec l’arrivée de Batsirai, des plantes fragiles comme la courge et la courgette ont déjà commencé à se briser en deux. Et il ne sera pas étonnant de voir la destruction de nombreuses cultures avec la pluie et les rafales du cyclone.
Les cultures les plus vulnérables sont celles des herbes aromatiques (cotomili, oignons verts), des tomates et des piments. D’ailleurs, certains des cultivateurs spécialisés dans ces herbes aromatiques ont déjà remarqué l’effet instantané du temps sur ces cultures, mais ce n’est que dans quelques jours qu’ils sauront quels sont les dommages réels. Mais il est certain qu’une baisse de la production est attendue avec une augmentation des prix des légumes.
De son côté, un membre de l’Agricultural Development Marketing Association a déclaré que « la production des légumes sera révisée à la baisse en raison du mauvais temps ». Sans oublier, a-t-il dit, que certaines cultures de tomates sont actuellement touchées par des maladies. « Le nécessaire a été fait pour éviter d’autres dommages », a-t-il déclaré.
Face à cette situation, les planteurs veulent l’intervention du inistère de l’Agro-industrie. Ils ne cachent pas leur inquiétude quant à l’avenir du secteur en soulignant que les coûts de la production sont déjà élevés et que les pertes causées par le cyclone seront un autre coup dur qu’ils auront du mal à s’en remettre.
C’est pourquoi ils demandent que des plans d’aide soient mis à leur disposition. Sinon, avertissent-ils, le secteur agricole risque de disparaître. Le pays devra donc dépendre de l’importation de fruits et légumes.
