28.3 C
Port Louis
Friday, April 26, 2024

Download The App:

Read in English

spot_img

Torture Policière : “Je N’en Savais Rien” Déclare Pravind Jugnauth

Doit Lire

L’affaire de la torture perpétrée par la police était le thème de la Question d’intérêt privé de ce matin. Pravind Jugnauth a déclaré que cinq cas ont été signalés, neuf personnes interrogées et six personnes arrêtées et suspendues de leurs fonctions. Il a également parlé de la loi sur la Commission indépendante des plaintes contre la police. Il a refusé la demande de Xavier-Luc Duval de créer une commission d’enquête. Il a expliqué que cela prenait du temps et que les preuves et éléments ne pouvaient pas être utilisés pour d’éventuelles poursuites. “Même si la commission d’enquête incrimine des personnes, les éléments recueillis ne peuvent pas être utilisés dans le cadre de poursuites. La police devra enquêter à nouveau”, a-t-il déclaré.

Il a ajouté que la loi sur l’IPCC prévoit qu’après toute enquête, le dossier est transmis au DPP et les preuves recueillies peuvent être utilisées pour d’éventuelles poursuites. “L’IPCC enquête déjà sur des cas de torture par la police et transmettra le dossier aux agences appropriées. Si nous créons une commission d’enquête, l’IPCC devra tout arrêter. Cela prendra beaucoup de temps. Il est préférable que l’IPCC poursuive ses enquêtes. Donc, une commission d’enquête n’est pas justifiée et n’est pas nécessaire dans ce cas”, a-t-il déclaré.

Enfin, le Premier ministre a insisté sur le fait que les actions irresponsables de quelques brebis galeuses ne doivent pas ternir l’image de l’ensemble de la force.

Xavier-Luc Duval a ensuite demandé que l’amende de Rs 150.000 pour une condamnation de torture soit revue. Le Premier ministre a répondu que toute loi doit être revue de temps en temps et que s’il y a lieu de revoir celle-ci, le gouvernement le fera.

Le leader de l’opposition a également fait référence à une lettre qu’une ONG avait envoyée au bureau du Premier ministre concernant des actes de torture. Pravind Jugnauth a répondu que la lettre était adressée à l’IPCC et que son bureau n’en avait qu’une copie. Ensuite, il a effectivement vu la lettre et a demandé au ministre de l’Intérieur de confirmer à l’IPCC qu’il avait bien obtenu cette lettre. Enfin, il a soulevé la question auprès du Commissaire de police, qui a répondu qu’une enquête avait été ouverte à ce sujet.

A la question sur le statut de l’enquête sur les vidéos ainsi que sur l’utilisation des tasers, le Premier ministre a déclaré qu’il y avait d’autres questions à poser sur cette affaire. “Pourquoi, dans un cas de torture policière, va-t-on à la police ou à l’IPCC ? De plus, pourquoi l’homme de loi (Valayden) n’a-t-il rien fait après un mois, trois mois et deux ans après avoir remis la clé USB ? Fallait-il attendre l’enquête de Bruneau Laurette pour que cette affaire fasse surface ? Ce sont des aspects à voir aussi”, a-t-il déclaré.

- Advertisement -spot_img

Plus D'Articles

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

- Advertisement -spot_img

Dernières Nouvelles