Il sera très certainement et très prochainement appelé par la CCID. Surtout après son passage dans l’émission d’Axcel Chenney sur l’Express.mu intitulée L’autre Etape de Sherry Singh. Il ne l’a pas dit, mais tout au long de l’entretien, il donne l’impression de détenir des preuves humaines, informatiques et des preuves visuelles des CCTV, mais qu’il ne peut présenter dû au fait qu’une enquête a été ouverte sur sa personne.
Sherry Singh à son deuxième coup
En effet, le PM a révélé avoir porté plainte contre Sherry Singh au lundi 11 juillet et a même dévoilé sa version des faits en ordre chronologique au parlement lors de la PMQT. Le mardi soir, Sherry Singh s’est prêté à cette émission de la Sentinelle pour exposer à la population sa version des faits et cette chronologie avec la ferme conviction que le peuple saura qui dit vrai et comprendra qui ne pas choisir.
Sherry Singh passe à l’autre étape contre Pravind Jugnauth après 17 ans d’amitié avec les Jugnauth. La grande question de l’émission, Qui dit vrai ? Sherry Singh est venu de l’avant une deuxième fois, après l’émission Au cœur de l’info avec Nawaz Noorbux sur les ondes de Radio plus diffusée en direct sur Téléplus au vendredi 1 er juillet.
Survey ou Sniffing ?
Sherry Singh, en un plus de 100 minutes, a été droit au but en alléguant que l’illégalité de bout en bout de ce ‘survey’ et que lui, il a de l’agir sous la pression suivant des instructions directes du ministre de l’Intérieur qui lui a ordonné de donner l’accès à une équipe indienne. « Au 14 avril, un représentant du PMO et l’équipe technique composé du leader de l’équipe et un monsieur à grosse moustache seraient venus rencontrer mon CTO et moi à mon bureau à la Mauritius Telecom. Monsieur Moustache, de cette conversation, il parait selon lui qu’on va analyser du réseau pour connaître les appareils à installer sur le câble. Du moment qu’il y a interception, le terme est Sniffing est appliqué » a livré Sherry Singh en stipulant qu’une telle opération était impossible sans cadre de légale, sans instruction formelle, sans une instance compétente et certifié et surtout sans instructions formelles du Consortium de South Africa Telecom. Il a rappelé que la South Africa Submarine Landing Station à Baie-Jacotet est sous la gérance de South Africa Telecom et ou les plus gros trafics sur les câbles principaux de SAFE sont abrités expliquant au passage le pourquoi de la très haute sécurité physique par la Special Mobile Force et la sécurité de l’installation technologique. « Les représentants ont acquiescé et la réunion s’est terminée sur une note cordiale » a-t-il avancé.
Le Coup de fil du PM
Pravind Jugnauth lui a téléphoné le lendemain lui ordonnant d’autoriser l’accès malgré toutes les raisons qu’il aura pu avancer. Il livre « j’étais sous la pression des ordres du ministre de l’Intérieur qui devait s’envoler pour l’Inde le lendemain et rencontrer son homologue indien. L’équipe était déjà prête à se déplacer pour le Survey. La conversation avec le Premier ministre a duré de 10 h 18 à 10 h 23. Je lui ai bien fait comprendre que je ne permettrais aucune installation quelconque appareil et que je ne pourrais prendre cette responsabilité. Pravind Jugnauth a répondu qu’il prendra la responsabilité et qu’il devra prendre des dispositions me concernant. J’ai mandé mon CTO avec les ordres de s’assurer à ce que l’équipe n’installe aucun appareil. Ils sont rentrés dans les locaux à 12 h 59 et sont sortis à 18 h 52. J’ai visionné les images de la CCTV » a-t-il relaté. Il a spécifié que s’il est resté depuis le 15 avril au 30 juin, c’était pour « accumuler mes preuves et bien faire mes notes, car j’allais contre un PM et toute son armada. Je soumettrais les preuves dans le cadre de l’enquête en temps et lieu lors des enquêtes » a-t-il souligné.
Pour faire une intervention quelconque dont ici un Survey sur les câbles SAFE, il faut passer par des procédures qui auraient pu prendre 14 jours pour être décidé par le consortium. Il a aussi fait ressortir qu’il y a eu la connexion d’un appareil lors de ce Survey qui a duré 6 heures et qu’il y a des traces automatiques enregistrées.
Sherry Singh en somme a fait savoir qu’il détient des preuves irréfutables sans donner l’exacte nature et fond de ces preuves, sauf des indices autour. Il a conclu en faisant part qu’il n’en a pas fini avec le PM et est confiant qu’il gagnera la bataille légale avec les preuves amassées lors des derniers jours au sein de la MT en tant que CEO.
