Coup de théâtre ! L’ACIM se voit dans l’obligation de repousser son rallye contre la cherté de la vie à l’avant-veille de samedi, alors qu’en ce jour même, Jayen Chellum a fait une conférence de presse pour annoncer fièrement un regroupement de plusieurs organisations pour ce samedi.
Jayen Chellum organisera une autre conférence de presse pour annoncer les raisons réelles pour le report du rallye du samedi 30 avril prévu dans la capitale à14 heures. Il nous livre à ce stade, « nous avons reçu en cet après-midi des nouvelles consignes de la part du Bureau du Commissaire de Police. Les anciennes recommandations ont été changés et cela ne nous laisse pas le choix que de renvoyer le rallye pour une date ultérieure. J’en dirais plus lors de la conférence de presse. Je demande à la population de suivre la conférence de presse en directe sur les presses en ligne. Nous avons beaucoup à dire sur ces contraintes de la Police » !
Les recommandations pour le rallye du 30 avril étaient comme suivent : les manifestants devaient être facilement identifiables par la Police, se munir de pavillons, banderoles et autres attraits identifiants. Les slogans sur les pancartes ne devaient pas être insultants ou porter atteinte à personne en particulier, les manifestants en voiture devaient rester à l’intérieur de leurs véhicules, ne pas s’arrêter lors de la procession et circuler de façon à ne pas créer des embouteillages. Le nombre de 50 personnes devait être respecté.
Lors de la conférence de presse de ce 28 avril, le secrétaire général de l’ACIM avait fait circuler qu’il n’y avait aucune objection de la part de la Police et a annoncé fièrement avoir été rejoint cette fois ci par plusieurs organisations syndicales, partis politique et représentants sociopolitiques. Il avait demandé à la population de venir en masse, à pied, à moto et en voiture, pour l’objectif commun de pousser le gouvernement de baisser le prix de l’essence et du gaz ménager, de supprimer les taxes injustes et abusives sur les carburants, lutter contre la cherté imposée sur les denrées et aussi, les manœuvres qui ont mené à ce que les hausses ont été passés aux consommateurs.
