La liste des doléances et réclamations de l’Union of Private Secondary Education est longue, mais celle qui est la plus souligné est la démission du Directeur de la Private Secondary Education Authority. Le président de l’Union, Bojeparsad Jughdumby le tient responsable de beaucoup de maldonnes mais aussi responsable d’une autocratie musclée et motivée ouvertement par la Ministre de l’Education, Leela Devi Dookun Luchoomun.
La conférence de presse de l’UPSEE leurs a servi pour évoquer six points qui nuisent au bon fonctionnement du système éducatif dans le secondaire privé, pour les étudiants et les éducateurs.
Ameliorer le Staggered et l’Online Classing
Premier point, la rentrée du troisième trimestre. L’UPSEE demande une extension de l’année académique pour ne pas pénaliser les étudiants et ne pas pencher pour des classes de rattrapage. Ils discutent en deuxième point le système actuel de l’Online Teaching et Learning pour l’amélioration duquel « le ministère n’a pas fait grand-chose en deux ans ». Ils réclament une meilleure plateforme qui sera adaptée à chaque grade. Ne niant pas que le présentiel reste crucial, ils ont aussi demandé que la reprise soit en Staggerred classing soutenu par l’Online Classing. Ils ont aussi fait une mention pour une considération pour le transport où les Vans soient le mode exclusif des étudiants et dont les frais soutenus par le ministère. Néanmoins, pour l’Online Classing, ils ont demandé que le ministère fournisse tous les outils informatiques et Internet aux étudiants, mais aussi aux profs « au lieu d’une offre de prêt ! » Ils ont aussi parlé des examens finals du troisième trimestre.
Supériorité autoproclamée par le Directeur de la PSEA
Par ailleurs, ils n’enjolivent plus leurs phrases quand il est question du Mahesswarnath Luchoomun et de la PSEA. Concernant la non-reconnaissance des qualifications des éducateurs approuvé par le ministère de l’éducation et la PSC, mais non par la PSEA, l’interrogation est la suivante « Est-ce que la PSEA s’estime plus supérieur que le ministère de l’Education et la PSC ? » a fustigé le président de l’UPSEE. Ils ont révélé le non-paiement des dus des éducateurs par la PSEA « ils sont plusieurs qui n’ont pas encore reçu leurs salaires, leurs bonis de fins d’année, leurs primes du premier trimestre, leurs primes de transports qui sont payé justement que 14 jours par mois pour que ce versement soit fait sans interruption. Certains ont même détecté que leurs coûts de transports étaient déduits de leurs salaires de base pendant les dernières vacances » dénonce Arvin Bhojun secrétaire de l’UPSEE. Ils ont aussi dénoncé une série de corruptions au Mauritius College et les faveurs directes du directeur de la PSEA aux partenaires et cadres au Mauritius College. « La PSEA est appelée à être un regulatory body mais mais Mahesswarnath Luchoomun agit telle une mafia out chaque école du privé doit avoir son autorisation pour un projet, elle décidera des subventions, des nominations des profs ou encore des promotions. Il n’y a pas moins d’une vingtaine de plaintes au ministère du travail et plus d’une dizaine à la police et l’Ombudsperson contre ces mêmes dirigeants du Mauritius Collège » livre Arvin Bhojun.
Fact Finding Committee et Manifestation
L’UPSEE va envoyer une demande au Premier ministre pour qu’un Fact-Finding Committee soit mis sur pied pour se concentrer sur une série de maldonnes qui détailleront dans la lettre. Pour eux, le directeur doit partir « Il est le mari de la ministre de l’Education, mais il n’est pas le Maitre du Système éducatif. Nous n’avons rien contre sa personne, mais sa position et ses méthodes abusives. Il doit partir pour laisser la place à un autre plus compétant ! Notre démarche est démocratique » a laissé entendre le secrétaire de l’UPSEE. Ils organiseront aussi une manifestation pacifique au jeudi 20 janvier, de 11 h 45 à 12 h 45 devant le siège de la PSEA à Beau Bassin.