Constatant que les cas de variole du singe y ont triplé au cours des deux dernières semaines en Europe, l’OMS a appelé à une action urgente. ” Aujourd’hui, j’intensifie mon appel aux gouvernements et à la société civile pour qu’ils redoublent d’efforts… afin d’empêcher que la variole du singe ne s’installe dans une zone géographique de plus en plus étendue, a déclaré le directeur régional de l’OMS pour l’Europe – Hans Henri Kluge.
“Une action urgente et coordonnée est impérative si nous voulons franchir un cap dans la course pour inverser la propagation continue de cette maladie”, a-t-il ajouté.
Une augmentation du nombre de cas de variole du singe a été détectée en dehors des pays d’Afrique occidentale et centrale. Dans ces pays, la variole du singe est endémique. Quatre-vingt-dix pour cent de tous les cas confirmés en laboratoire enregistrés dans le monde, soit un total de 4 500 infections, ont été découverts en Europe, a indiqué M. Kluge.
Selon M. Kluge, l’Europe reste au centre de l’épidémie croissante et le risque d’infection demeure très élevé. Des infections ont été signalées dans trente et un pays.
Selon l’Agence France-Presse, citant l’OMS, la plupart des infections par le virus de la variole du singe ont été observées jusqu’à présent chez des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes, jeunes, principalement dans les zones urbaines.
L’OMS enquête sur les cas de transmission sexuelle possible mais maintient que la maladie se transmet principalement par contact étroit.
