Le coût de la vie explose. Tous les Mauriciens se retrouvent à glisser dangereusement vers un appauvrissement. Au cours d’une conférence de presse dans l’après-midi du vendredi 20 mai 2022, Linion Pep Morisien a lancé un appel aux automobilistes pour les demander de rouler à une vitesse de 20 km/h durant toute la journée du mardi 24 mai en signe de protestation contre la hausse du prix du carburant.
Le dirigeant de Linion Pep Morisien, Jean-Claude Barbier a une cible toute trouvée ; le Premier Ministre, Pravind Jugnauth, qu’il estime être le responsable de la situation.
Linion Pep Morisien ne compte pas rester les bras croisés au vu des prix des produits pétroliers. « Nou pare pou fer tou sakrifis pou anpes gouvernman fer seki li pe anvi fer », a laissé entendre hier un des principaux animateurs du LPM, Rama Valayden. « Nou na pa pou aksepte ki pri petrol ogmante ankor », a-t-il déclaré.
« Une journée de sacrifices pourrait amener beaucoup de changements sur le plan politique. Un jour de combat pourrait amener beaucoup de résultats sans qu’il n’y ait du désordre », a déclaré, pour sa part, l’avocat Rama Valayden.
Dans son intervention, Bruneau Laurette estime que les opérateurs de vans scolaires devront exiger une somme additionnelle, une chose qu’ils ne veulent pas faire car la population s’asphyxie déjà. Bruneau Laurette a lancé un appel aux opérateurs concernés pour qu’ils prennent contact avec les membres de Linion Pep Morisien.
« Les choses sérieuses commenceront à partir de mardi », a-t-il dit. Il a fait ressortir que d’autres manifestations sont prévues dans les jours à venir à travers le pays.
Jean-Claude Barbier estime, quant à lui, que « le Premier Ministre n’a pas de pitié pour sa population ». Il l’a invité à prendre ses responsabilités, et il a ensuite exhorté la population à se mobiliser.
Girish, de la General Taxi Owners’ Union, a fait ressortir que « les chauffeurs de taxi souffrent au même titre que le public ». Il demande au gouvernement de revoir à la baisse le prix du carburant afin de les permettre de travailler.
