Les prix du gaz ont grimpé en Europe, les cours des actions ont chuté et l’euro s’est effondré lundi après que la Russie a cessé d’acheminer du gaz vers l’Europe via une importante voie d’approvisionnement. Les prix du gaz ont donc grimpé en flèche en raison des inquiétudes concernant l’approvisionnement en énergie après que la Russie a annoncé qu’elle ne rouvrirait pas son principal gazoduc vers l’Europe.
Le prix de gros du gaz pour le mois à venir aux Pays-Bas, une référence pour l’Europe, a augmenté de 30 % au début de la journée de lundi.
Le gazoduc Nord Stream 1 devait être rouvert samedi après trois jours de fermeture.
Mais l’entreprise publique russe Gazprom a déclaré avoir découvert une fuite.
L’Europe a accusé la Russie d’utiliser les approvisionnements en gaz pour faire chanter les pays européens en raison du conflit en Ukraine, ce que Moscou dément.
Les gouvernements de l’UE s’empressent d’adopter des mesures d’un montant de plusieurs milliards de dollars pour éviter que les compagnies d’électricité ne soient écrasées par une pénurie de liquidités et pour protéger les ménages contre la hausse vertigineuse des factures, après que la société publique russe Gazprom a annoncé qu’elle cesserait de pomper du gaz via le gazoduc Nord Stream 1 en raison d’une défaillance.
L’Europe a accusé la Russie d’armer les approvisionnements en énergie en représailles aux sanctions occidentales imposées à Moscou à la suite de son invasion de l’Ukraine. La Russie affirme que l’Occident a lancé une guerre économique et que les sanctions ont entravé le fonctionnement du gazoduc.
De nombreux distributeurs d’électricité européens se sont déjà effondrés et certains grands producteurs pourraient être en danger, frappés par des plafonds qui limitent les hausses de prix qu’ils peuvent répercuter sur les consommateurs ou pris au dépourvu par des paris de couverture, les prix du gaz étant désormais 400 % plus élevés qu’il y a un an.
