La Mauritius Tourism Promotion Authority et les divers acteurs dans le tourisme essaient de trouver une solution à ce nouveau statut de Maurice dans la liste ‘Rouge Ecarlate’ de la France. Pris de court, ils ont consenti à plaider pour une révision temporaire de ce statut auprès de l’ambassadrice de France, Florence Caussé-Tissier.
Selon le comité réuni, « cette décision arrive à un très mauvais moment pour le secteur du tourisme mauricien, tout juste deux mois après l’ouverture de nos frontières aux visiteurs étrangers vaccinés. » En effet c’est une décision aussi soudaine que sévère qu’a annoncé Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement Français, avec la montée des cas d’Omicron en France et dans le monde. Maurice se retrouve parmi les dix pays qui seront interdits.
150,000 personnes et familles dépendent de cette industrie du Tourisme qui se remet à peine sur ses pieds depuis la réouverture des frontières. « La France étant un de nos principaux marchés, avec plus de 15,000 visiteurs rien qu’en octobre, nous mesurons l’impact qu’aura cette décision à un moment où les réservations pour la fin de l’année étaient des plus prometteuses », a laissé entendre le comité qui reconnait que ce serait un gros manque à gagner.
« Les acteurs du tourisme continuent de soutenir le programme national de vaccination. Notre pays compte déjà un taux de vaccination très élevé, avec actuellement plus de 89% de la population adulte vaccinée. Les employés du secteur du tourisme ont été priorisés pour la vaccination, ce qui signifie que les visiteurs sont accueillis et encadrés exclusivement par du personnel vacciné. Le programme de vaccination s’est récemment
intensifié avec l’inclusion des jeunes de moins de 18 ans, ainsi que l’introduction du programme pour la 3ème dose booster, dont plus de 100 000 mauriciens ont déjà bénéficié », a fait comprendre Nilen Vencadasamy, président de la MTPA.
Ainsi, malgré l’annonce du gouvernement français, la destination mauricienne reste ouverte et l’île continuera d’accueillir les visiteurs dans le respect des protocoles sanitaires en vigueur. Le comité ainsi que d’autres autorités locales souhaitent faire une table ronde avec les responsables à l’Ambassade de France.
