Le Premier ministre français Gabriel Attal a déclaré que l’État poursuivrait en justice une jeune fille qui a menti en affirmant que son directeur d’école l’avait frappée au cours d’une violente dispute parce qu’elle portait un couvre-chef islamique.
Conformément à la législation française, le directeur a insisté pour que l’élève enlève son couvre-chef en classe.
Suite à des menaces de mort sur les réseaux sociaux, il a annoncé sa démission.
Après l’assassinat de deux enseignants, la menace que représentent les islamistes pour les écoles françaises est prise très au sérieux.
Samuel Paty, professeur de lycée français, a été décapité dans une rue de la banlieue parisienne en 2020, tandis que cinq mois auparavant, Dominique Bernard, professeur de français à l’école Gambetta-Carnot d’Arras, a été assassiné dans son école d’Arras.
Le chef d’établissement d’une école parisienne, dont l’identité n’a pas été rendue publique, a fait part de son choix à ses collègues du lycée Maurice Ravel, situé dans le 20e arrondissement de Paris, par courriel vendredi.
“J’ai finalement pris la décision de quitter mes fonctions, soucieux de ma sécurité et de celle de l’établissement. Je pars après sept années riches et intenses passées à vos côtés, et après 45 ans d’enseignement public”, écrit-il en remerciant ses collègues pour le soutien qu’ils lui ont apporté au cours des trois dernières semaines.
L’événement s’est produit le 28 février. Le chef d’établissement a indiqué aux trois étudiantes qu’elles devaient retirer leur couvre-chef pour se conformer à la législation. Une bagarre a éclaté avec l’une des trois filles, à la suite de quoi les deux autres se sont exécutées.
