Le président sri-lankais, Gotabaya Rajapaksa, a déclaré l’état d’urgence au milieu d’une vague de protestations liées à la pire crise économique que connaît le pays. M. Rajapaksa a publié vendredi une notification spéciale dans la gazette, déclarant l’état d’urgence au Sri Lanka à compter du 1er avril.
Jeudi, des manifestants ont pris d’assaut des barricades et ont été accusés d’avoir mis le feu à des véhicules près de la résidence privée du président Gotabaya Rajapaksa.
L’armée a depuis été déployée et a désormais le pouvoir d’arrêter des suspects sans mandat.
Elle est due en partie à un manque de devises étrangères, qui servent à payer les importations de carburant.
Face aux coupures de courant qui durent une demi-journée ou plus, et au manque de carburant, de nourriture et de médicaments essentiels, la colère de la population a atteint un nouveau sommet dans cette nation insulaire de 22 millions d’habitants.
L’état d’urgence a été déclaré à l’échelle nationale au Sri Lanka, un jour après que des manifestations devant la maison du président aient tourné à la violence.