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Monday, April 29, 2024

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Le Fils De L’ancien Président Mozambicain Jugé Pour Corruption

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Le fils de l’ancien président mozambicain Armando Guebuza, Ndambi Guebuza, est jugé pour des accusations liées à l’une des plus grandes affaires de corruption du pays.

Jugé avec 18 suspects, d’anciens membres du Service d’information et de sécurité de l’État (Sise), dans la plus grande affaire de corruption du Mozambique depuis l’indépendance, le fils de l’ancien président du pays a comparu devant un tribunal improvisé dans la capitale Maputo. Il s’agissait de la première comparution d’une série d’audiences qui devait durer jusqu’au 1er septembre.

Le plus grand scandale de corruption du Mozambique a conduit les bailleurs de fonds, dont le FMI, à réduire les financements accordés au pays et l’économie à s’effondrer. Il concerne Ndambi Guebuza, fils de l’ancien président Armando Guebuza, et les autres personnes qui doivent répondre des accusations de chantage, de détournement de fonds et de blanchiment d’argent.

Le Mozambique poursuit le Credit Suisse devant un tribunal londonien, demandant l’annulation de certains des prêts et une compensation.

Le Credit Suisse a déposé une demande reconventionnelle devant les tribunaux britanniques contre le Mozambique et a précédemment déclaré que les anciens employés avaient agi à l’insu de la société.

Mais ce procès se déroule sous une grande tente en toile, dans l’enceinte d’une prison de haute sécurité, à la périphérie de la capitale, Maputo.

Les salles d’audience de la ville ont été jugées trop petites pour les dizaines d’avocats, les 70 témoins et les 250 professionnels des médias qui ont été accrédités pour y assister.

Entre 2013 et 2014, trois entreprises nouvellement créées se sont endettées à hauteur de 2,2 milliards de dollars, en grande partie à l’insu du parlement du pays et sans son approbation. Des auditeurs auraient découvert que 500 millions de dollars manquaient à l’appel. Le gouvernement mozambicain s’est porté garant des prêts, ce qui signifie que l’État les rembourserait si les choses tournaient mal.

L’argent aurait été utilisé pour acheter une grande usine de thon et une flotte de sécurité maritime, ainsi que pour financer d’autres opérations impliquant des entreprises dans lesquelles l’État est un actionnaire de premier plan.

En 2016, le gouvernement a échangé une partie de la dette contre une obligation classique, émise par l’État. Peu après, il a admis l’ampleur de l’emprunt, déclenchant une crise économique au Mozambique.

La monnaie du pays a perdu un tiers de sa valeur, l’inflation a explosé et les donateurs étrangers se sont retirés.

Les prêts ont été accordés par le Crédit Suisse et la banque russe VTB à trois entreprises mozambicaines : Proindicus, Ematum (Mozambique Tuna Company) et MAM (Mozambique Asset Management).

Trois anciens banquiers du Credit Suisse ont plaidé coupable aux accusations américaines de blanchiment d’argent dans le cadre de cette affaire.

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