L’Angola, qui était en désaccord avec le groupe sur la réduction des quotas de production cette année, a déclaré jeudi qu’il quittait le cartel des producteurs de pétrole de l’OPEP.
L’Angola “ne gagne rien à rester dans l’organisation”, a déclaré le ministre du pétrole de la nation africaine, Diamantino de Azevedo, selon l’agence de presse nationale Angop. L’Angola est devenu membre de l’OPEP en 2007.
Des désaccords sur la réduction des quotas de pétrole pour certains pays africains, tels que l’Angola, ont retardé de plusieurs jours la réunion de novembre de l’OPEP, au cours de laquelle l’organisation et ses producteurs alliés, menés par la Russie, décident de la quantité de pétrole à envoyer dans le monde, comme d’habitude.
À la suite d’une évaluation par les trois sources indépendantes, le niveau de production de l’Angola a été réduit à 1,11 million de barils par mois lors de la réunion, selon l’organisation.
L’Arabie saoudite et les autres membres de l’OPEP se sont efforcés de soutenir les prix du pétrole, qui ont chuté ces derniers mois en raison des craintes d’une surabondance de pétrole sur le marché, compte tenu de l’affaiblissement de l’économie mondiale, ce qui pourrait affecter la demande de pétrole pour l’industrie et les voyages.
Si les automobilistes américains ont profité de la baisse des prix de l’essence ces derniers mois en faisant le plein à moindre coût, les producteurs de pétrole de l’OPEP ont souffert de cette baisse des prix. Cette année, le prix du pétrole brut américain de référence a chuté de 8 %.
Lors de sa réunion du mois dernier, l’OPEP a déclaré qu’elle ajoutait le Brésil, un important producteur de pétrole, à la liste des pays membres de l’OPEP.
