La nouvelle de la nouvelle variante, signalée pour la première fois en Afrique du Sud, a provoqué une hystérie collective dans le monde entier : les marchés ont baissé les bras et des dizaines de pays ont imposé des restrictions aux voyages et des contrôles supplémentaires, notamment le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Union européenne, Israël, l’Australie et le Japon, après l’apparition de la nouvelle mutation au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, en République tchèque et en Israël, entre autres pays. Le Dr Angelique Coetzee, présidente de l’Association médicale sud-africaine, a déclaré que cette réaction était “médicalement constatée, mais pas justifiée”.
Médecin généraliste depuis plus de trois décennies et présidente de l’Association médicale sud-africaine, elle a été le premier médecin africain à suggérer aux autorités locales que le Covid avait muté en une nouvelle souche. Mme Coetzee a qualifié la réaction de nombreux pays européens, dont le Royaume-Uni, de “simple battage médiatique”. Selon les hôpitaux et les médecins d’Afrique australe, la plupart des patients ressentent simplement un fort mal de tête, des nausées, des vertiges et un pouls élevé.
L’OMS et les experts en coronavirus sont de plus en plus convaincus que la nouvelle variante d’Omicron est “super bénigne” et qu’elle n’a, jusqu’à présent, pas entraîné de hausse des taux de décès dus au Covid en Afrique australe.
L’OMS appelle dimanche matin les pays à lever les restrictions sur les voyages et à mettre fin à l’hystérie collective, et à faire preuve d’un optimisme prudent, car de plus en plus de rapports en provenance d’Afrique du Sud suggèrent que la nouvelle variante Omicron n’est pas plus mortelle que la précédente variante Delta.
