Un forum d’une journée sur “Les femmes dans les technologies vertes : Donner aux femmes les moyens de mener des initiatives en faveur du développement durable” s’est ouvert hier matin au United Docks Business Park de Port Louis. Le ministre de l’énergie et des services publics, M. Georges Pierre Lesjongard, l’ambassadeur des États-Unis à Maurice, M. Henry Jardine, et d’autres personnalités étaient présents.
Cette initiative est le fruit d’une collaboration entre l’ambassade des États-Unis à Maurice et la Chambre de commerce américaine. Le forum est financé par le Bureau économique du Département d’État américain dans le cadre de son programme “Providing Opportunities for Women’s Economic Rise (POWER)”.
La directrice régionale de l’Agence américaine pour le commerce et le développement, Mlle Sarah Whitten, était l’oratrice principale de l’événement. Spécialisée dans le financement de projets, elle a présenté les différentes sources de financement disponibles pour l’élaboration de projets de développement durable à Maurice et sur le continent africain, ainsi que les arguments en faveur de la promotion de la diversité dans le secteur des affaires.
Parmi les panélistes du forum figuraient des représentants de l’Economic Development Board, du Mauritius Institute of Directors, de Business Mauritius, de la Mauritius Commercial Bank, du Mindex Group et de Lineage Invest.
Dans son discours, le ministre Lesjongard a souligné le rôle crucial joué par les femmes dans le renforcement de la résilience des communautés et la réponse aux catastrophes liées au climat, ainsi que leur influence sur les politiques et les institutions pour améliorer l’accessibilité des biens publics, y compris l’énergie, l’eau, l’assainissement et les infrastructures sociales en tant qu’acteurs économiques et politiques.
Le ministre a fait remarquer que son ministère avait néanmoins mis en place divers programmes et politiques correctifs en collaboration avec des organisations internationales.
S’exprimant sur le secteur de l’énergie, le ministre Lesjongard a rappelé que le gouvernement avait fixé des objectifs clairs pour le secteur afin de faire de l’industrie de l’énergie verte un pilier de l’activité économique. “Nous nous sommes engagés à passer à une économie à faible émission de carbone dans le but, entre autres, d’aider Maurice à atteindre l’objectif de 60 % d’énergies renouvelables, d’éliminer progressivement le charbon d’ici 2030 et d’augmenter de 10 % l’efficacité énergétique d’ici 2030”, a-t-il ajouté.
Pour y parvenir et atteindre avec succès les objectifs nationaux et mondiaux en matière d’énergie propre tout en relevant efficacement les défis du changement climatique, nous devons adopter une approche intégrée et inclusive, en veillant à ce que chacun, y compris les femmes, se sente profondément impliqué et lié à la transition vers les énergies renouvelables.
Pour sa part, l’ambassadeur Jardine a souligné que le thème de l’événement d’aujourd’hui touche à deux composantes essentielles de la politique étrangère des États-Unis, à savoir : la promotion de la sécurité économique des femmes et l’atténuation de l’impact du changement climatique. À cet égard, il a indiqué qu’en janvier de cette année, le gouvernement américain a lancé la toute première stratégie interinstitutionnelle des États-Unis sur la sécurité économique des femmes dans le monde.
“L’ambassade des États-Unis se réjouit de notre coopération continue avec le gouvernement mauricien et le secteur privé mauricien afin de renforcer cette collaboration dans le domaine des technologies vertes et de l’efficacité énergétique, mais aussi dans d’autres secteurs clés où des partenariats et des opportunités d’affaires avec des entreprises américaines peuvent être établis”, a ajouté M. Jardine.
