Kevin De Bruyne qui n’a pas jouait pour le match contre la Russie, n’a eu besoin que d’une mi-temps pour montrer l’impact qu’il peut avoir sur le jeu des Diables rouges. Depuis la gifle de Lucerne où la Suisse leur avait infligé une correction (5-2) en novembre 2018, jamais les Diables n’avaient disputé une mi-temps aussi catastrophique qu’au Danemark. Conjugué à celui de Witsel et à la fraîcheur de Hazard, le retour de De Bruyne a remis de l’ordre dans la baraque.
La Belgique est quelque peu peinée au début du match jeudi contre le Danemark dans un match aux deux visages. Romelu Lukaku, désigné Homme du match, a évoqué le discours de Roberto Martinez à la mi-temps.
« Il était forcément déçu. Il nous a dit que nous ne pouvions pas commencer un match de la sorte, surtout en étant une équipe expérimentée comme la nôtre. Il a changé notre tactique en plaçant Kevin De Bruyne et en mettant Yannick Carrasco et moi davantage sur les flancs », a expliqué Lukaku.
« Le match a basculé grâce à la qualité des trois joueurs qui sont montés en deuxième mi-temps (Kevin De Bruyne, Eden Hazard et Axel Witsel) », a-t-il poursuivi.
Pourquoi De Bruyne n’a pas célébré
Kevin De Bruyne (29 ans, 80 sélections et 21 buts) a renversé le Danemark (2-1) avec une passe décisive, puis le but de la victoire. Une réalisation célébrée (très) sobrement par le milieu offensif, cinq jours après le malaise cardiaque de Christian Eriksen sur cette même pelouse de Copenhague.
“J’étais content, bien sûr, mais j’ai trop de respect pour tout le monde ici. Je me suis dirigé vers le coin du terrain où Eriksen s’est effondré samedi et je suis resté calme”, a ainsi expliqué l’homme du match au micro de la RTBF après le coup de sifflet final. Une attitude très classe, à l’image du joueur.
