Une allocation de réparation (ad hoc allowance) sera payée aux fonctionnaires qui ont décidé de contester le fait qu’ils ont été privés d’un ajustement salarial pour avoir assuré l’intérim à un poste supérieur à leur titre d’emploi. Ainsi, en a décidé un High Powered Committtee (HPC), qui s’est réuni récemment.
Cette décision a été prise en attendant que le Public Appeal Tribunal ou la Cour suprême statue sur le cas des fonctionnaires qui ont décidé d’avoir recours à la justice pour le non paiement d’une allocation pour avoir assumer l’intérim à un poste supérieur dans l’hiérarchie. Le HPC considère que c’est une injustice qu’ils soient privés de cette augmentation salariale, car les instances légales n’ont pas encore rendu leurs verdicts, alors que leurs collègues, qui font l’intérim à un poste supérieur, ont droit à une allocation.
Ainsi, en attendant le verdict des instances légales, les fonctionnaires concernés auront droit à une ‘ad hoc allowance’ equivalent à trois ‘trois increments’. Cependant, si les instances légales rejettent leurs demandes, ils n’auront pas d’autre choix que de mettre la main dans les poches pour rembourser les arrérages.
Le HPC a approuvé qu’une « indemnité ad hoc équivalente à trois augmentations sera accordée aux fonctionnaires nommés à titre temporaire et dont le salaire correspond au salaire initial du poste supérieur, pour qu’ils assument des responsabilités plus importantes à partir de la date de leur nomination temporaire, en attendant que leur affaire soit jugée par le PBAT ou par la Cour suprême. Dans le cas où l’affaire est annulée et où les agents concernés sont nommés à titre définitif, l’indemnité versée sera déduite de l’arriéré du salaire qui leur est payable selon le cas », souligne le Secretary for Public Service (SPS), Bojrazsingh Boyramboli dans un circulaire.
