En présence d’une avocate, une fillette, âgée de 11 ans, a fait une déposition au poste de police de Flacq ce lundi matin du 21 février pour dénoncer son enseignante de grade 6 pour maltraitance. L’enfant a été tellement maltraitée par son enseignante depuis le Grade 5 qu’elle en a été perturbée mentalement. Après la rentrée des classes cette année, elle n’a pas pu continuer à suivre sa classe avec cette enseignante. Ses parents l’ont alors fait admettre dans une institution privée dans le village de Flacq.
C’est en présence de son père que cette plainte a été faite. L’enfant raconte qu’en 2020 (elle ne se souvient pas la date exacte), alors qu’elle était en Grade 5 dans une école du gouvernement, son enseignante l’avait pincé à la main gauche avant de lui dire, «to papa enn gran president, mo missie enn gran lapolis li». Cela, dit-elle, parce que son père aurait refusé d’aider cette enseignante. La fillette confie que depuis, sa vie est devenue un enfer. L’enseignante était devenue violente envers elle en classe en lui lançant à la figure en 2021, «to pa konn lir». Elle lui a aussi lancé des propos humiliants en classe, comme par exemple «to latet ena tanpan».
Au début de cette année, cette enseignante a envoyé un texto à son père pour lui dire que la maitresse d’école ne veut plus de son enfant dans l’établissement scolaire en raison d’une série de plaintes. Après une vérification par son père, cela s’est avérée être fausse. «To papa pense li enn gran president PTA, mo pou fer ferm li», lui avait lancé cette enseignante avant de tirer son oreille.
Pendant les vacances scolaires, elle avait été privée la fille des leçons en ligne à travers de l’application Zoom de l’école. Le jour de la rentrée scolaire, notamment le lundi 7 février, cette enseignante lui a déclaré, «Akoz to papa, mo pa mett twa class Zoom. Mo pena letan pou guett twa ek ale asiz deryer». La petite écolière explique n’avoir rien dit à ses parents à ce propos, car son père venait de subir une grosse intervention chirurgicale.
Elle dit avoir été régulièrement giflée et obtenait également des punitions corporelles. Une enquête a été initiée sur cette affaire au niveau du poste de police de Flacq.
