Afin de contrer et de s’adapter au changement climatique à Maurice, près de Rs 1,2 milliards seront investis au cours des trois prochaines années dans la réhabilitation et la protection des régions côtières et des plages. Certains des projets consistent à planter des mangroves sur la côte sud-est entre Quatre Soeurs et Rivière Des Créoles, ainsi que dans la région ouest, de Tamarin à Rivière Noire et de Case Noyale à Baie-Du-Cap. Afin d’éviter les glissements de terrain, des travaux de consolidation auront également lieu à Chamarel, Coromandel, Rivière Des Créoles, Baie Du Cap, Montagne Ory, Batelage, Pont de Souillac et à Falaise de Macondé. Plusieurs autres travaux sont prévus dans diverses autres régions telles que le Vieux Grand Port et certaines zones côtières.
Le “National Environment Fund” (NEF) disposera de quelque Rs 2,2 milliards pour la réhabilitation des zones côtières, les travaux de nettoyage et d’embellissement à travers le pays, ainsi que la promotion de l’économie circulaire. La “National Environment Cleaning Authority” (NCEA) sera bientôt mise en place avec une enveloppe initiale de 100 millions de roupies. Cette nouvelle entité travaillera sous l’égide du bureau du Premier ministre. En outre, quelques Rs 790 millions supplémentaires seront utilisés pour le nettoyage, les projets d’embellissement et la gestion des déchets solides. Cela comprend le remplacement et la modernisation des équipements utilisés pour les travaux de nettoyage, l’embellissement de 110 sites publics, la réhabilitation du drainage des terres, des ponts et des rivières, etc.
Mariam Sandoyeea, membre de l’ONG ‘Fridays for Future’ : “ Ces mesures sont plutôt vagues… ”
“ Les mesures budgétaires sont vagues et ne sont pas assez spécifiques sur les actions à entreprendre qui permettront la protection de la biodiversité. Nos zones côtières sont impactées par plusieurs facteurs, tels que la déforestation sur les coteaux. De plus, le problème de la pollution dû aux produits en plastique remonte bien avant leur production. C’est très bien d’encourager le nettoyage des sites, etc., mais il est préférable d’arrêter de produire et d’utiliser des produits en plastique. Il est crucial de donner des équipements et des poubelles pour le tri des déchets aux familles vulnérables”, dit-elle.
