Il ne faut pas faire d’amalgame entre les documents publiés par l’International Consortium of Investigative Journalists (ICIJ) et le fait que la juridiction mauricienne veut sortir de la ‘Grey List’ du Financial Action Task Force (GAFI), a fait comprendre Mahen Seeruttun, ministre des Services financiers.
Selon lui Maurice a mis en place tout ce que l’organisme international s’attendait afin que Maurice ne renforce sa surveillance contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Et la visite des experts du Financial Action Task Force le mois dernier à Maurice pourra faire sortir la juridiction mauricienne de la Grey liste et par conséquent de la liste noire de la Commission Européenne.
Jusqu’ici, les noms de 17 Mauriciens et 37 entités du pays figurent dans ces documents dits de Pandora Papers. Toutefois, pour le ministre des Services financiers, ce n’est pas parce qu’une personne a choisi d’investir dans une juridiction particulière qu’elle veut obligatoirement abuser d’un système. Pour Mahen Seeruttun, il n’y a rien pour l’heure qui justifie l’institution d’une enquête.
Les « Pandora Papers a mis en lumière quelque 11 millions de documents confidentiels dans le monde, issus de 14 sociétés d’experts-comptables actives. Notamment dans des paradis fiscaux comme le Panama ou les îles Vierges britanniques.