“C’est une grande victoire pour la démocratie”, a fièrement déclaré Jayen Chellum lors d’une conférence de presse cet après-midi. Le porte-parole de l’ACIM a déclaré qu’en tant qu’organisateur d’un second rassemblement, il ne pouvait accepter les nouvelles conditions imposées par la police. L’ACIM et d’autres organisations avaient prévu d’organiser un rassemblement vendredi. Cependant, la police a exigé que l’itinéraire initial soit modifié.
Pour Jayen Chellum, ces conditions étaient inacceptables. D’autant plus que la police a mis plus de 48 heures pour imposer ces conditions. Il rappelle que la police avait été officiellement informée du rassemblement le 14 août. Mais ce n’est que le 23 août qu’elle a réagi et imposé certaines conditions avant de donner son accord. “La police a violé la loi sur les rassemblements publics. Selon cette loi, si de nouvelles conditions ou des changements étaient imposés, la police devait répondre dans les 48 heures”, a déclaré Jayen Chellum.
Il explique que l’Acim et ses avocats ont réussi à obtenir une audience avec le juge Johan Moutou-Leckning, malgré le fait que la Cour suprême soit en congé. Elle a donné l’ordre à la police de respecter l’itinéraire initial.
