Le télescope spatial James Webb de la NASA a été lancé dans l’espace depuis les côtes de l’Amérique du Sud. D’un coût d’environ 10 milliards de dollars, il est 100 fois plus puissant que le télescope spatial Hubble, qui a été lancé il y a trois décennies.
Le télescope spatial le plus grand et le plus puissant du monde s’est envolé samedi pour une quête à fort enjeu : contempler la lumière des premières étoiles et galaxies et scruter l’univers à la recherche d’indices de vie.
Le télescope spatial James Webb de la NASA s’est envolé de la Guyane française, sur la côte nord-est de l’Amérique du Sud, à bord d’une fusée européenne Ariane, dans le ciel du matin de Noël.
Il faut d’abord déployer l’énorme miroir et le pare-soleil du télescope, qui ont été pliés comme des origamis pour s’insérer dans le nez de la fusée. Sinon, l’observatoire ne pourra pas remonter le temps de 13,7 milliards d’années comme prévu, soit à peine 100 millions d’années après la formation de l’univers, le Big Bang.
“Cela va nous permettre de mieux comprendre notre univers et la place que nous y occupons : qui nous sommes, ce que nous sommes, la recherche qui est éternelle”, a déclaré Bill Nelson, administrateur de la NASA, en début de semaine.
Mais il a mis en garde : “Quand on veut une grosse récompense, il faut généralement prendre un gros risque.”
L’observatoire, dont le coût s’élève à 10 milliards de dollars, s’est élancé vers sa destination à 1 million de miles (1,6 million de kilomètres), soit plus de quatre fois plus loin que la lune. Il lui faudra un mois pour s’y rendre et cinq autres mois avant que ses yeux infrarouges soient prêts à commencer à balayer le cosmos.
“Cela va nous permettre de mieux comprendre notre univers et la place que nous y occupons : qui nous sommes, ce que nous sommes, la recherche qui est éternelle”, a déclaré Bill Nelson, administrateur de la NASA, en début de semaine.
Mais il a mis en garde : “Quand on veut une grosse récompense, il faut généralement prendre un gros risque”.
