Le Liban et Israël ont délimité une frontière maritime contestée entre eux dans le cadre d’un accord historique, a déclaré Yair Lapid, Premier ministre d’Israël. Un accord entre les deux pays en guerre depuis des décennies atténuerait les frictions entre eux et ouvrirait la voie à l’énergie offshore.
“Il s’agit d’une réalisation historique qui renforcera la sécurité d’Israël, injectera des milliards dans l’économie israélienne et assurera la stabilité de notre frontière nord”, a déclaré Lapid dans un communiqué.
Avant cela, le président libanais Michel a déclaré que les termes du projet final, reçus de l’envoyé américain Amos Hochstein, ont convaincu le Liban. Il a ajouté qu’il espérait que l’accord se concrétiserait bientôt.
Le conseiller israélien à la sécurité nationale, Eyal Hulata, a fait une déclaration positive similaire. “Toutes nos demandes sont prises en compte et des changements ont été apportés conformément à notre demande. Nous avons protégé les intérêts d’Israël en matière de sécurité et nous sommes sur la voie d’un accord historique”, a-t-il déclaré.
Le Hezbollah, groupe libanais soutenu par l’Iran, qui a mené de nombreuses guerres avec Israël, a souligné à plusieurs reprises qu’une guerre pourrait survenir si l’accord ne tenait pas compte des droits maritimes du Liban.
La production et l’exportation israéliennes ont progressé, tandis que l’amertume politique a entravé les tentatives du Liban. En 2020, les deux pays ont entamé des discussions sur leur frontière maritime qui ont échoué à plusieurs reprises.
Le champ gazier de Karish, dont Israël pensait qu’il était entièrement situé dans ses eaux et ne faisait pas l’objet de négociations, était la principale source de conflit. Le Liban revendique une partie du champ et le Hezbollah menace Israël d’attaques s’il commence à produire sur le champ.
Sans se laisser décourager par sa menace, Israël a annoncé le lancement immédiat de la production à Karish.
