Un violent tremblement de terre dans le sud-est de la Turquie, près de la frontière syrienne, a tué plus de 1 000 personnes dans leur sommeil et pris au piège de nombreuses autres. Les secousses, d’une magnitude de 7,8, ont frappé à 04:17 heure locale (05:17 MUT), à une profondeur de 17,9 km (11 miles) près de la ville de Gaziantep.
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré que le bilan était, à l’heure où nous parlions, de 912 morts.
Le ministère syrien de la santé a déclaré que 371 personnes sont mortes dans les provinces d’Alep, de Lattaquié, de Hama et de Tartous. Dans les zones du nord-ouest de la Syrie contrôlées par les rebelles, où opère le groupe de secours des Casques blancs, 147 personnes sont mortes, a-t-il indiqué sur Twitter.
Des équipes de secours ont été envoyées sur place pour rechercher des survivants sous des quantités massives de décombres après l’effondrement de nombreux bâtiments.
Un deuxième tremblement de terre d’une magnitude de 7,5 a frappé le district d’Elbistan de la province de Kahramanmaras quelques heures plus tard.
L’épicentre du second tremblement de terre se trouvait à 80 miles au nord de la première secousse, dans le district de Pazarcik de la province de Kahramanmaras. Il a frappé la région à 13:24 heure locale (14:24 MUT).
Le tremblement de terre précédent était “indépendant” de celui-ci, selon un responsable de l’autorité de gestion des catastrophes et des urgences en Turquie.
Selon les rapports, au moins 500 personnes sont mortes en Syrie et plus de 900 en Turquie jusqu’à présent.
À la suite du premier tremblement de terre, au moins 70 décès ont déjà été enregistrés à Kahramanmaras, tandis que 80 personnes ont péri à Gaziantep.
De nombreux bâtiments se sont effondrés à cause du tremblement de terre, ainsi que le château de Gaziantep, un monument historique qui existe depuis 2000 ans.
Une dizaine de villes ont été touchées, dont Gaziantep, Osmaniye, Adiyaman, Malatya, Sanliurfa, Adana, Diyarbakir et Kilis, a déclaré le ministre turc de l’Intérieur, Suleyman Soylu.
Des décès ont été signalés dans divers endroits tels que Diyarbakir et Osmaniye. Les secousses du tremblement de terre ont également été ressenties à Chypre et au Liban.
La Turquie est située dans la zone sismique la plus active du monde.
En 1999, un tremblement de terre dévastateur qui a secoué le nord-ouest du pays a coûté la vie à près de 17 000 personnes.
Un étudiant de la capitale libanaise, Beyrouth, a déclaré à la BBC, une chaîne d’information basée au Royaume-Uni : “J’étais en train d’écrire quelque chose et, tout d’un coup, tout le bâtiment s’est mis à trembler et je ne savais pas quoi ressentir”.
Il a ajouté : “Cela a duré quatre à cinq minutes et c’était assez horrible. C’était hallucinant.
